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Silvestrig

anonimo
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OriginaleTraduzione francese dal sito “Son A Ton” citato
SILVESTRIG

Barzh e parrez Sant Serve
War vordig Mene Bre
'Z'eus ur c'habiten yaouank o sevel un arme
Me 'm'eus ur mab, Silvestrig, zo o vonet ivez

"Roit din va mab Silvestrig, n'am eus mab nemetañ
Me 'bako deoc'h, kabiten, an arc'hant deut gantañ
- Ne dalv ket ; graet ar marc'had, diwezhat eo bremañ ;
N'eus soudard all en arme a blij din eveltañ

- Na te, labousig bihan, war-bouez da zivaskell
A nije dreist ar broioù da gaout va mabig pell ?
A c'houlennfe digantañ keleier ar brezel
Mard eo yac'h hag e buhez, dont da di e gavell..."

Pa oa an tad glac'haret oc'h ober e gañvoù
E oa e vab Silvestrig 'toull an nor o selaou
- O tizreiñ eus an arme emaon war ho treuzoù
Na ouelit ket, o va zad, ha sec'hit ho taeloù !"

SILVESTRIG

I
J'ai un fils Sylvestre, et je n'ai que lui,
Et il a eu la hardiesse de venir m'affliger;

Il a eu la hardiesse d'aller au-devant de sa tête, (1)
Il est soldat dans l'armée, devant son capitaine.

J'ai eu la bonté d'aller le demander,
Devant beaucoup de gens honorables, à son capitaine.

Le capitaine, quand il me vit, resta étonné;
- Par vous, vieillard (dit-il), je suis étonné :

Vous pensez enlever au roi ses soldats?
Il a touché son payement, (2) il faut qu'il s'embarque. -

- Dites-moi, capitaine, combien il a coûté,
Et si j'ai assez d'argent, il sera remboursé. -

- Vous auriez cinq cents écus, que vous ne l'auriez pas,
Car il n'y a pas dans la compagnie de soldat qui me plaise autant que lui. -

II
Quand j'étais à Roz-Julou, dans mon lit, bien couché,
J'entendais les filles du Roudour chanter la chanson de mon fils.

Et moi de me tourner du côté du mur et de commencer à pleurer :
Seigneur Dieu! Sylvestre chéri, où es-tu à présent?

Peut-être es-tu mort à cinq cents lieues de moi,
Tes chers os jetés aux poissons à manger!

Tes chers os jetés à manger aux poissons,
Si je les avais maintenant, je les embrasserais.

J'ai un petit oiseau, ici, près le seuil de ma porte,
Entre deux pierres, dans un trou du mur;

Entre deux pierres, dans un trou du mur,
Et je me trompe s'il n'est pas à couver.

Si mon oiseau vient à lever (faire éclore), à faire bonne année,
Je ferai que mon oiseau chéri aille voir mon fils.

- Oh ! oui, écrivez-lui votre lettre, cher vieillard, quand vous voudrez,
Je suis prêt à la porter tout de suite, à votre requête. -

Quand la lettre fut écrite, mise à l'oiseau dans le bec,
Vers Metz en Lorraine avec lui elle partit.....

- Arrêtez-vous, cher Sylvestre, lisez cette lettre-ci,
Qui vous est envoyée par votre père, qui est chez nous. -

-- Descendez, petit oiseau, au bord de mon navire (?)
Que je vous écrive une lettre à porter à mon père à la maison ;

Que je vous écrive une lettre pour lui dire
Que dans quinze jours, à partir d'aujourd'hui, je me trouverai auprès de lui..... -

III
- Bonjour à vous, petit oiseau, à présent que vous êtes revenu;
Mon cher Sylvestre est-il bien portant, si vous l'avez vu? -

-- Oui, Sylvestre se porte bien, je lui ai parlé,
Dans quinze jours, à partir d'aujourd'hui, il se trouvera ici... -

Pendant que le père affligé se lamentait,
Son fils chéri Sylvestre était au seuil de la porte à l'écouter.

- Taisez-vous, taisez-vous, dit-il, père de bonne volonté,
Ne versez plus de larmes, voici votre fils.

Ne versez plus de larmes, voici votre fils,
Qui revient de l'armée; pardonnez-moi, mon père.

Prenez ma pipe et mes deux pistolets;
Je vous les donne, pour votre pénitence,

Afin que vous ne puissiez dire que vous avez nourri un fils
Pour vous affliger. Pardonnez-moi, mon père! -


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