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The Accrington Pals

Mike Harding
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Versione francese di Riccardo Venturi
I COMPAGNI DI ACCRINGTON

Città fumosa dov'erano nati,
giù nella valle, vicoli fumosi.
Erano amici fino dall'infanzia
arrampicandosi sugli alberi e correndo per i campi.
Giocavan tutti assieme, anno dopo anno,
dividendo le risate, dividendo le paure.
Le stagioni li videro crescere,
Le stagioni che passavano li cambiarono
Con il passare, il passare, il passare degli anni -
I compagni di Accrington.

Alla fine della scuola tutti i ragazzi
andavano a lavorare, qualcuno a filare, altri a tessere,
nei campi o in miniera,
a lavorare duro per guadagnarsi il pane quotidiano.
Camminavano tutti su per la vecchia Pendle Hill,
le domeniche, le allodole cantavano su, nelle valli.
Il piccolo Willie Riley suonava il mandolino e cantava,
e ridevano, e cantavano, allora -
I compagni di Accrington.

Nel 1916 arrivò il richiamo,
"Abbiamo bisogno di più ragazzi per combattere i crucchi.
Ragazzi del Lancashire, rispondete al richiamo,
con Dio dalla nostra parte la battaglia sarà presto vinta."
E arrivano dai campi e dalle officine
sorridendo alle ragazze, che
venivano a guardarli per la strada.
E marciavano, marciavano, marciavano -
I compagni di Accrington.

Un cielo azzurro splendente in una bellissima giornata,
e un'allodola cantava lassù, sopra la Somme.
Fratelli, amici e padri stavan lì
a guardare quel soave uccello cantare nella quiete dell'alba.
E tutti si avviarono verso i cannoni rombanti,
parlando e ridendo, camminando tranquilli,
credendo alle menzogne
che li lasciarono morenti nel fango,
E ora son distesi, stesi, stesi immobili -
I compagni di Accrington.

Città fumosa che apprendesti la notizia,
giù nella valle, vicoli fumosi.
Case in silenzio e tendine tirate,
per la città un muto sudario di dolore.
E le allodole cantavano ancora su per la vecchia Pendle Hill,
Il vento nel felceto, e il sole splendeva immobile.
Un'allodola cantava dolcemente mentre
la sera cadeva sulla Somme.

(parlato) Per Edward Parkinson,
Bobby Henderson, Willie Clegg,
Johnny Molloy, Norman Jones,
Albert Berry, Willie Riley -

(Cantato) I compagni di Accrington.

(rullo di tamburo della versione bandistica di "The Battle of the Somme").

LES COPAINS D’ACCRINGTON

La ville fumeuse où ils étaient nés,
là-bas dans la vallée, avec ses ruelles fumeuses.
Ils étaient amis depuis leur enfance,
lorsqu’ils grimpaient sur les arbres et couraient dans les champs.
Ils jouaient tous ensemble, d’une année à l’autre,
en partageant le rire, en partageant la peur.
Les saisons les virent grandir,
les saisons les changèrent au passage
avec le temps, avec le temps, avec le temps –
Les copains d’Accrington.

A la fin de l’école, tous les garçons
allaient travailler, les uns dans les filatures, les autres dans les tissages,
à la terre ou à la fosse
ils bossaient dur pour gagner leur pain de tous les jours.
Et ils passaient tous là-haut, par la vieille Pendle Hill,
les dimanches, les alouettes chantaient dans les vallées.
Le petit Willie Riley jouait son mandolin et chantait,
et ils riaient, et chantaient en ce temps-là –
Les copains d’Accrington.

En 1969, voilà l’appel,
"Il nous faut plus d’hommes pour combattre les boches.
Vous, les gars de Lancashire, répondez à l’appel,
avec Dieu de notre côté, la bataille sera vite gagnée."
Et ils arrivent des champs et des usines
en balançant des sourires aux filles
qui étaient venues les admirer dans la rue.
Et ils marchaient, marchaient, marchaient –
Les copains d’Accrington.

Le ciel azur brillait, c’était une magnifique journée,
et une alouette chantait là-haut, par dessus de la Somme.
Des frères, des amis, des pères étaient là
et regardaient ce doux oiseau chanter à l’aube calme.
Tout le monde alla vers les canons qui grondaient,
en causant, en riant, en marchant très tranquille,
car ils croyaient aux mensonges
qui les laissèrent mourir dans la boue.
Et maintenant, ils sont immeubles, raides morts –
Les copains d’Accrington.

La ville fumeuse apprit la nouvelle,
là-bas dans la vallée, avec ses ruelles fumeuses.
Les maisons en silence, les rideaux fermés,
et un sombre suaire de peine tomba.
Les alouettes chantaient encore par dessus la vieille Pendle Hill,
Le vent agitait les fougères et le soleil brillait sans bouger.

Une alouette chantait suavement
et la nuit tomba sur la Somme.

(parlé) Pour Edward Parkinson,
Bobby Henderson, Willie Clegg,
Johnny Molloy, Norman Jones,
Albert Berry, Willie Riley -

(Chanté) Les copains d’Accrington.

(roulement de tambour sur l’air de la version pour fanfare de "The Battle of the Somme")


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