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The Band Played Waltzing Matilda

Eric Bogle
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LE GROUPE JOUAIT WALTZING MATILDA

Quand j'étais un jeune homme j’emmenais mon sac
et je vivais la vie libre d'un vagabond.
Des verdoyants bassins de Murrays [1] à la savane poussiéreuse,
bon, je valsais avec ma Waltzing Matilda partout.

Mais en 1915 mon pays m’a dit : « Fils,
Il est temps d'arrêter de vagabonder car il y a du travail à faire».
Alors ils m'ont donné un casque en étain et un fusil,
et ils m'ont envoyé au loin à la guerre.
Et le groupe jouait «Waltzing Matilda»
tandis que nous nous éloignions du quai,
et au milieu de toutes les acclamations, des drapeaux flottant au vent, des larmes,
nous avons pris la mer pour Gallipoli.

Et ô combien je me souviens de ce terrible jour,
comme notre sang tacha le sable et l'eau;
et comme dans cet enfer-là qu'ils appellent baie de Süvla
nous fûmes charcutés comme des agneaux à l'abattoir.
Les Turcs [2] nous attendaient , il s'étaient bien préparé.
Ils nous couvrirent de balles et firent pleuvoir des bombes,
et en cinq minutes pile ils nous renversèrent tous d’un souffle à l’enfer,
ils nous renversèrent arrière presque droit en Australie.
Mais le groupe jouait «Waltzing Matilda»,
quand nous arrêtions d'enterrer nos morts ‒
eh bien, nous avons enterré les nôtres et les turcs les leurs ‒
à ce moment-là on a recommencé encore.

Et ceux qui ont été laissés, eh bien, nous essayions de survivre
dans ce monde fou de sang, mort et feu.
Et pendant dix semaines épuisantes je me suis gardé en vie
quoiqu’il autour de moi les corps s'empilaient toujours plus haut.
Ensuite une grande balle turque me blessa en renversant cul par-dessus tête,
et je me suis réveillé dans mon lit d'hôpital
et j'ai vu ce que ça avait fait, bref, j'ai souhaité être mort ‒
je n'avais jamais su qu'il y avait des choses pires que mourir.
Car je ne valserai plus avec ma «Waltzing Matilda»
tout autour des verts buissons loin et libre ‒
Pour porter sa tente et ses piquets un homme a besoin de ses deux jambes ‒
pas plus de «Waltzing Matilda» pour moi.

Alors ils ont collectés les boiteux, les blessés, les mutilés,
et il nous ont renvoyés à la maison en Australie.
Les manchots, les cul-de-jatte, les aveugles, les fous,
ces fiers héros blessés de Süvla.
Et tandis que notre navire entrait au Circular Quay [3],
j'ai regardé l'endroit où mes jambes avaient pour habitude d'être,
et j'ai remercié Christ qu'il n'y avait personne qui m'attendait
pour me plaindre, pour pleurer et pour avoir pitié.
Mais le groupe jouait «Waltzing Matilda»
alors qu'ils nous débarquèrent par la passerelle
et que personne n’acclama, ils restèrent juste immobiles en nous fixant,
puis ils détournèrent leurs visages.

Et maintenant chaque Avril je m'assois sous mon porche
et je regarde la parade qui passe devant moi.
Et je vois mes vieux camarades, qu’ils marchent fièrement!,
en ravivant des vieux rêves de gloire passée.
Et les vieux hommes marchent lentement, tous courbés et endoloris,
ils sont des vieux héros crevés d'une guerre oubliée.
Et les jeunes gens demandent "Qu’est-ce qu’ils marchent ?"
Et je me pose la même question.
Mais le groupe joue « Waltzing Matilda»,
et ces vieux hommes répondent encore à l'appel,
mais année après année plus de vieux disparaissent,
un jour personne ne marchera là pas du tout.

Waltzing Matilda,Waltzing Matilda.
Qui viendra valser avec Waltzing Matilda avec moi ?
Et on peut entendre leurs fantômes tandis qu’ils marchent proche du Billabong, [4]
Qui viendra valser avec Waltzing Matilda avec moi ?
LA BANDA TOCABA WALTZING MATILDA

Cuando era joven cargaba con mi mochila
y vivía la vida libre del vagabundo.
De la verde cuenca del río Murray al polvoriento "outback",
por todas partes bailaba el vals con Matilda.
Entonces, en 1915, mi pais dijo: "Hijo,
es hora de dejar de vagabundear, hay un trabajo que hacer."
Asi que me dieron un sombrero de lata y me dieron un rifle,
y me mandaron a la guerra.

Y la banda tocaba "Waltzing Matilda"
mientras el barco se alejaba del muelle,
Y en medio de las felicitaciones, las banderas al viento, y las lágrimas
Navegamos hacia Gallipoli.

Y qué bien recuerdo aquel terrible día,
cómo nuestra sangre manchó la arena y el agua;
Y cómo en aquel infierno que llamaban Bahía de Suvla
nos masacraron como a corderos en el matadero:
El turco nos esperaba, se preparó bien;
nos llovieron las balas y nos cayeron encima los obuses --
y en cinco minutos exactos nos habían mandado al infierno,
casi nos hicieron volar por los aires de vuelta a Australia.

Pero la banda tocaba "Waltzing Matilda"
cuando terminamos de enterrar a nuestros muertos,
Nosotros enterramos a los nuestros, y los turcos enterraron a los suyos,
y después nosotros volvimos a empezar de nuevo.

Y aquellos de nosotros que quedábamos, tratamos de sobrevivir,
en un mundo loco de sangre, muerte y fuego.
Y durante diez agotadoras semanas me mantuve con vida
pese a que a mi alrededor seguían amontonándose los cadáveres.
Y entonces un gran obús turco me dejo patas arriba y sin conocimiento
y cuendo me desperté en la cama del hospital
y vi lo que había hecho, bueno, deseé haber muerto --
No sabía que había cosas peores que morirse.

Pues ya nunca habra "Waltzing Matilda" para mí,
por el verde campo, libre y lejano --
Para cargar con tiendas y estacas un hombre necesita ambas piernas,
ya nunca habra "Waltzing Matilda" para mí.

Así que reunieron a los lisiados, los heridos, los mutilados,
y nos metieron en un barco de vuelta a Australia.
Los mancos, los cojos, los ciegos, los locos,
esos orgullosos héroes heridos de Suvla.
Y cuando nuestro barco entró en Circular Quay,
miré al lugar que mis piernas solían ocupar,
y di gracias a Dios porque no hubiera nadie que me esperase,
para afligirse, apenarse, y compadecerme.

Pero la banda tocaba "Waltzing Matilda"
Mientras nos bajaban por la pasarela,
Pero la gente no nos animaba, se paraban y se nos quedaba mirando,
y, seguidamente, nos daban la espalda.

Y ahora cada Abril, me siento en mi porche
y veo pasar ante mi el desfile.
Y veo a mis viejos camaradas, con que orgullo desfilan,
reviviendo viejos sueños de glorias pretéritas,
y los viejos marchan despacio, sus huesos rígidos y doloridos,
son los viejos héroes de una guerra olvidada.
Y los jóvenes me preguntan, "¿Cuál es el motivo por el que marchan?"
Y yo me hago la misma pregunta.

Pero la banda toca "Waltzing Matilda",
y los viejos aún atienden la llamada,
Pero al pasar los años, mas viejos desaparecen
Un día ya no marchará ninguno.

A bailar el vals, Matilda, a bailar el vals, Matilda,
¿Quién bailará el vals, Matilda, conmigo?
Y se podrá oír a sus fantasmas cuando marchen junto al manantial,
¿Quién bailará el vals, Matilda, conmigo?
[1] Fleuve de l’Australie méridionale
[2] « Johnny Turc » dans l’original, surnom attribué par les militaires australiens, ça serait «Jeannot le Turc»
[3] Port de Sydney
[4] il s’agit d'une oasis formée par une courbe morte d’un fleuve


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