L'Exécution du Déserteur
Le Manuscrit BerssousOriginale | Un'altra versione della canzone, sempre da: |
L'EXÉCUTION DU DÉSERTEUR Triste état que d'être soldat Grand dieu je le vois pour moi : J'ai déserté, j'ai été arrêté Par les cavaliers de la maréchaussée. Enchaîné l'on m'a amené. Etant arrivé à la ville de Calais Bataillon était arrangé. Tambour battant, la musique jouant Tambour battant que mon cur est changé ! Il faut mourir ma chère maman. Etant arrivé à la ville destinée En prison l'on m'a amené Dans un cachot renfermé : la dedans Où attendait . la mort à tout moment ! Il faut mourir ma chère maman. Drapeaux déployés, ma sentence annonce Que j'aurai la tête cassée Par les grenadiers pour avoir déserté. Ah ciel quel triste métier Triste sort, pitoyable mort. Etant à genoux prosterné devant vous Vous demandons pardon à tous. Les yeux bandés, le confesseur auprès, Dieu nous pardonnera tous. Grenadier vainqueur, de moi n'aye point peur Tire moi tout droit dans le cur Au même instant le grenadier tira. A quatre pas la cervelle sauta Triste état que d'être soldat ! | LE DESERTEUR Ah quel triste état que d'être soldat Ohé les amis jugez-en sur moi J'ai déserté on m'a rattrapé Trois grenadiers qui m'ont emmené Dans un cachot pour y être jugé (bis) La ville de Calais c'est là que j'allais Trois beaux bataillons là-bas m'attendaient Tambours battant musique en jouant Tambours battant et mon cur en pleurant Il faut mourir voici le moment (bis) Puisque c'est ici qu'il me faut mourir Ah laissez-moi écrire au pays Ah laissez-moi écrire à ma mère C'est un malheur qui me cause la mort Il me faut mourir voici le moment (bis) Grenadiers vainqueurs de moi n'ayez peur Ah tirez-moi z'une balle dans le cur Tout aussitôt grenadiers tirèrent Tout aussitôt la cervelle sauta Voici le sort du pauvre soldat (bis). |