Li pirati a Palermu
Rosa BalistreriVersion française – LES PIRATES À PALERME – Marco Valdo M.I.–... | |
I PIRATI A PALERMO Arrivarono le navi, quante navi a Palermo. I pirati sbarcarono, con le facce d’inferno. Ci rubarono il sole, il sole, restammo al buio, che buio. Sicilia piangi! Tutto l’oro alle arance, i pirati rubarono. Le campagne spogliate, con la nebbia lasciarono. Ci rubarono il sole, il sole, restammo al buio, che buio. Sicilia piangi! I colori del mare, ci rubarono, che danno. Sono impazziti i pesci, che lamento che fanno. Ci rubarono il sole, il sole, restammo al buio, che buio. Sicilia piangi! Alle femmine nostre gli strapparono dagli occhi il lustrore e il fuoco che accendeva gli specchi. Ci rubarono il sole, il sole, restammo al buio, che buio. Sicilia piangi! | LES PIRATES À PALERME Leurs bateaux arrivèrent Tant de bateaux à Palerme Les pirates débarquèrent Avec leurs faces d'enfer Ils nous volèrent le soleil, notre soleil Nous restâmes à l'ombre Et quelle ombre Pleure Sicile ! Tout l'or des oranges Les pirates le volèrent Sous la brume, ils nous laissèrent Nos campagnes dévastées Ils nous volèrent le soleil, notre soleil Nous restâmes à l'ombre Et quelle ombre Pleure Sicile ! Les couleurs de la mer Ils volèrent, quelle misère. Les poissons s'affolèrent Dans un chahut d'enfer Ils nous volèrent le soleil, notre soleil Nous restâmes à l'ombre Et quelle ombre Pleure Sicile ! À nos femmes Ils chipèrent des yeux La lueur et le feu Qui enflammaient les miroirs Ils nous volèrent le soleil, notre soleil Nous restâmes à l'ombre Et quelle ombre Pleure Sicile ! |