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Harry Wilmans, il soldato

Mario Peragallo
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OriginalVersion française – HARRY WILMANS – Marco Valdo M.I. – 2012 ...
HARRY WILMANS, IL SOLDATOHARRY WILMANS
Avevo appena ventun anni
e Henry Phipps sovrintendente della Scuola
fece un discorso al Teatro Bindle.
“L'onore - ci disse - della bandiera va difeso,
sia che venga assalita dai barbari Tagalog
o dalla potenza più forte d'Europa”.
E noi altri applaudimmo il discorso e la bandiera
che lui sventolava parlando.
Così andai alla guerra nonostante mio padre,
e seguii la bandiera finché la vidi levarsi
nel nostro campo tra risaie vicino a Manila.
Tutti noi acclamammo, acclamammo,
ma là c'erano mosche e bestie velenose;
c'era l'acqua mortifera,
e il caldo crudele
e il cibo nauseante e putrido
[e il fetore della latrina proprio dietro alle tende,
dove ci si andava a vuotare;
le puttane impestate che ci venivano dietro;
e atti bestiali tra noialtri e da noi soli,]
e tra noi prepotenze, odio, abbrutimento,
e giornate di disgusto e notti di terrore
fino all'assalto traverso la palude fumante,
seguendo la bandiera,
quando caddi gridando con gli intestini trapassati.
Ora c'è una bandiera su di me a Spoon River.
Una bandiera! Una bandiera!
Je venais d'avoir vingt et un ans,
Et Henry Phipps, le directeur de l'École du Dimanche
Faisait un discours au Bindel's Opera.
« L'honneur du drapeau doit être porté haut,
Qu'il soit assailli par une tribu de barbares tagalogs,
Ou par la plus grande puissance d'Europe. »
Et nous applaudissions, applaudissions sont speech et le drapeau qu'il agitait.
Tandis qu'il parlait.
Et je partis pour la guerre à la place de mon père,
Et je suivis le drapeau tant que je le vis flotter
Sur notre camp dans un champ de riz près de Manille,
Et nous tous, on applaudissait, on applaudissait,
Mais il y avait des mouches et des choses empoisonnées ;
Et il y avait l'eau mortelle,
Et la chaleur cruelle,
Et l'odeur de latrines juste derrière les tentes
Où les soldats allaient se vider ;
Et il y avait les putains qui nous suivaient, pleines de syphilis ;
Et nos gestes bestiaux entre nous ou tout seul;
Avec cette abjection haineuse et brutale autour de nous,
Et nos jours de rejet et nos nuits de peur
Jusqu'au moment de la charge dans le marais brumeux,
Derrière le drapeau,
Quand j'ai senti dans un hurlement, la balle percer mes boyaux.
À présent, il y a un drapeau au-dessus de moi à Spoon River !
Un drapeau ! Un drapeau !


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