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Le grand bond au plafond

Marco Valdo M.I.
Lingua: Francese


Lista delle versioni e commenti


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Le Grand Bond Au Plafond

Canzone française – Le Grand Bond Au Plafond – Marco Valdo M.I. – 2014

Le Livre Blanc 1

Opéra-récit contemporain en multiples épisodes, tiré du roman de Pavel KOHOUT « WEISSBUCH »publié en langue allemande - Verlag C.J. Bucher, Lucerne-Frankfurt – en 1970 et particulièrement de l'édition française de « L'HOMME QUI MARCHAIT AU PLAFOND », traduction de Dagmar et Georges Daillant, publiée chez Juillard à Paris en 1972.
covfr plafond
Me voici, Lucien l'âne mon ami, et par ricochet, toi aussi, finalement à l'aube d'une nouvelle aventure, d'une nouvelle série de chansons écrites spécialement pour les Chansons contre la Guerre. Je ne sais d'ailleurs si cette attention leur plaira...

Et comme à l'ordinaire, dit l'âne Lucien en souriant, nous attendrons les musiciens... Je me demande d'ailleurs où ils restent. Peut-être se sont-ils égarés dans l'espace... Tout est possible à partir du moment où un homme peut marcher au plafond...

Cher ami Lucien l'âne, tu es un âne qui comprend très vite les choses et parfois, je me demande s'il me faut encore t'expliquer mes intentions et mes chansons. Enfin, comme je te le disais, ici, commence une nouvelle série, un nouveau cycle, une nouvelle histoire.

C'est la chanson à épisodes, voilà le truc, dit Lucien l'âne hilare. Je me demande parfois si on trouvera jamais un ou plusieurs chanteurs ou chanteuses, un groupe ou une bande pour chanter, musiquer de telles séries. Enfin, sans les musiciens, on peut toujours dire que c'est de la chanson à lire – il y a bien la chanson à boire. Dans le fond, quand on y réfléchit, c'était déjà le cas de « La Chanson de Roland », par exemple et Homère lui-même en bon aède égrenait son chant.

Évidemment, Lucien l'âne mon ami, dit Marco Valdo M.I., on nous dira – à toi, à moi – qu'il faudrait se refréner, qu'il faudrait faire court, que personne ne voudra de tels monstres... Une série de deux ou trois chansons, peut-être. Mais a-t-on idée : pour Joseph  et son « Dachau Express » : 24 chansons ; pour le « Cahier Ligné », 104 chansons ; pour les Histoires d'Allemagne, 100 chansons, plus deux Vialatteries introductives. Pour ce « Livre Blanc », je ne sais pas encore le dire... J'ai à tout hasard mis un numéro « 1 » à la première ; je mettrai le numéro « 2 » à la deuxième et ainsi de suite. À la fin, on saura combien il y en a. Et puis, faire court, faire court … C'est bien une norme de nos temps hantés par l'économie et le rentable. Mais est-ce que le pommier se soucie de la rentabilité de la pomme ou de son utilisation en compote ou en tarte ? Telle est la question. De plus, ce qui complique encore la donne, je ne sais pas si je parviendrai à faire ce que je me propose, à savoir rapporter ici l'ensemble de l'histoire d'Adam Juracek, le premier homme qui marcha au plafond.

J'admets l’importance de la chose, mais pour les Chansons Contre la Guerre, quel serait l'intérêt de cette parabole ?

Très simplement, je te cite le titre de la préface de la version française : « Un traité de la nouvelle résistance », étant entendu que un : Pavel Kohout est Tchèque ; deux : que 1972 suit de près 1968, qui fut à Prague en Tchécoslovaquie, année de la « normalisation », façon soviétique ; trois : je cite la préface de Pierre Daix : « dans normalisation, il y a normes. Et les normes de notre société, malgré les apparentes différences des systèmes sociaux, sont-elles si éloignées de celles que visent les structures néo-staliniennes ? ». En somme, ce que raconte cet « homme qui marchait au plafond », ce « Livre Blanc », c'est que le pouvoir est le pouvoir et que le pouvoir est le moteur de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches et les puissants (potentats, dit-on autrement et peu importe finalement, le costume dont ils s'affublent) mènent contre les pauvres et les désarmés afin de maintenir et d'accroître leur pouvoir, leurs richesses...

Ho hé halte, Marco Valdo M.I. mon ami, tu l'as très bien dit plus haut (si j'ose ainsi dire), il te faut faire court. Ou, à tout le moins, saucissonner ton propos. Bref, tu auras encore l'occasion et même la nécessité de dire ton commentaire... D'autant plus, si tu réalises ton souhait. Venons-en donc à ce premier épisode... et puis, reprenons notre tâche qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde normal, trop normal pour être vivable, noyé sous les normes et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane




Adam, Adam, mon fils, où es-tu ?
Je t'apporte le pain et le thé.
Je t'apporte les œufs du petit déjeuner.
Adam, Adam, mon fils, où es-tu ?

Maman, Maman, je suis là.
Lève la tête, regarde-moi !
Là-haut, là-haut, ne me vois-tu pas ?
Maman, Maman, je suis là.

Adam, Adam, mon fils, que fais-tu là ?
Descends tout de suite, tu vas tomber !
Descends, descends, tu vas te tuer !
Adam, Adam, mon fils, que fais-tu là ?

Maman, Maman, n'aie pas peur !
Ramasse ce que tu as laissé tomber !
Tu vois bien que je ne cours aucun danger.
Maman, Maman, n'aie pas peur !

Adam, Adam, mon fils, que fais-tu au plafond ?
Ne dis pas le contraire, je te vois
Et j'ai peur, j'ai si peur pour toi.
Adam, Adam, mon fils, que fais-tu au plafond ?

Maman, Maman, je fais une révolution.
Une nouvelle loi de la nature est née
Qui renverse la gravitation de Newton.
Maman, Maman, ton fils est un nouveau Galilée.

Adam, Adam mon fils, tu es un génie !
Je n'ai plus peur, je suis fière de toi.
S'il te plaît, recommence encore une fois !
Adam, Adam mon fils, tu es un génie !

inviata da Marco Valdo M.I. - 16/5/2014 - 22:55



Lingua: Italiano

Versione italiana di Marco Valdo M.I.
Canzone francese – IL GRANDE SALTO AL SOFFITTO – Marco Valdo M.I.

IL LIBRO BIANCO 1


Opera-raconto contemporanea in episodi multipli, tratta del romanzo di Pavel KOHOUT “WEISSBUCH„ (Il Libro bianco) pubblicato in lingua tedesca – Verlag C.J. Bucher, Lucerne-Frankfurt – nel 1970 e particolarmente dall'edizione francese « L'HOMME QUI MARCHAIT AU PLAFOND », traduzione di Dagmar e Georges Daillant, pubblicata da Juillard a Parigi nel 1972.

Pavel Kohout
Pavel Kohout
Eccomi, Lucien l'asino amico mio, e per contraccolpo anche tu finalmente all'alba di una nuova avventura, di una nuova serie di canzoni scritte specialmente per le Canzoni Contro la Guerra. Non so del resto se quest'attenzione piacerà loro…

E come al solito, dice l'asino Lucien sorridendo, aspetteremo i musicisti… Peraltro, mi chiedo dove si siano nascosti. Forse si sono smarriti nello spazio… Tutto è possibile, se è vero che un uomo può camminare sul soffitto.

Caro amico Lucien l'asino, sei un asino che capisce molto presto le cose ed a volte, mi chiedo se occorre ancora spiegarti le mie intenzioni e le mie canzoni. Finalmente, come ti dicevo, qui, comincio una nuova serie, un nuovo ciclo, una nuova storia.

È la canzone ad episodi, ecco il trucco, dice Lucien l'asino ilare. Mi chiedo a volte se si troveranno mai uno o più cantanti o chanteuses, un gruppo o una banda per cantare, musicare queste serie. Inoltre, senza i musicisti, si può sempre dire che si tratti di canzoni da leggere – non esistono forse le canzoni per bere ? In fondo, pensandoci bene, era già il caso “della « Chanson de Roland », ad esempio e lo stesso Omero il buon vate salmodiava il suo canto.

Ovviamente, Lucien l'asino amico mio, dice Marco Valdo M.I., ci diranno – a te, a me – che occorrerebbe frenarsi, che bisognerebbe tagliare corto , che nessuno vorrà mai una tale mostruosità… Una serie di due o tre canzoni, forse. Ma per darti un'idea: per Joseph e il suo « Dachau Express » : 24 canzoni; per « Il Quaderno a cancelli », 104 canzoni; per « Le Storie della Germania », 100 canzoni, più due Vialatteries introduttive. Per questo « Libro bianco », non posso ancora dirlo… A ogni caso ho messo un numero « 1 » alla prima; metterò il numero « 2 » alla seconda e così via. Arrivati alla fine, sapremo quante saranno. Quindi, bisogna tagliare corto, tagliare corto… è proprio una norma dei nostri tempi stregati dall'economia e dal profitto. Ma si preoccupa forse il melo della redditività della mela o del suo utilizzo in marmellata o in crostata ? questo è il dilemma. Inoltre, cosa che complica ulteriormente la questione, non so se riuscirò a fare ciò che mi propongo, cioè di riportare qui tutta la storia di Adamo Juracek, il primo uomo che camminò al soffitto.

Ammetto l'importanza della cosa, ma per le Canzoni Contro la Guerra, quale sarebbe l'interesse di questa parabola ?

Molto semplicissimamente, cito l'intestatzione della prefazione della versione francese: « Un trattato della nuova resistenza », visto che : uno : Pavel Kohout è Ceco; due : che il 1972 segue da vicino 1968, che fu a Praga in Cecoslovacchia, l'anno « della normalizzazione », al modo sovietico ; tre : cito la prefazione di Pierre Daix: «nella normalizzazione, ci sono le norme. E le norme della nostra società, nonostante le differenze evidenti dei sistemi sociali, sono poi così lontane da quelle che riguardano le strutture neo-staliniane? ». Insomma, ciò che racconta questo « Homme qui marchait au plafond », questo « Libro Bianco », è che il potere è il potere e che il potere è il motore della guerra dei Centomila anni che i ricchi ed i potenti (despoti, detto altrimenti e poco importa, alla fin fine, l'abito di cui si agghindino) conducono contro i poveri e i disarmati per mantenere ed ampliare il loro potere, accrescere le loro ricchezze…


Oh ehi fermati !, Marco Valdo M.I amico mio, l'hai detto molto bene più sopra (se mi posso permettere), bisogna tagliar corto. O, almeno, spartire il tuo proposito. In breve, avrai ancora la possibilità ed anche la necessità di dire la tua … Tanto più, se realizzi il tuo desiderio. Veniamo dunque a questo primo episodio… e quindi, riprendiamo il nostro compito che consiste nel tessere il sudario di questo vecchio mondo normale, troppo normale per essere sopportabile, annegato nelle norme e malato di cacochimia.

Fortunatamente !

Così Parlavano Marco Valdo M.I e Lucien Lane
IL GRANDE SALTO AL SOFFITTO

Adamo, Adamo, figlio mio, dove sei ?
Ti porto il pane ed il tè.
Ti porto le uova della colazione.
Adamo, Adamo, figlio mio, dove sei ?

Mamma, mamma, sono qui.
Alza la testa, guardami !
Lassù, lassù, non mi vedi ?
Mamma, mamma, sono qui.

Adamo, Adamo, figlio mio, che fai lassù ?
Scendi subito, cadrai !
Scendi, scendi, ti ucciderai !
Adamo, Adamo, figlio mio, che fai lassù ?

Mamma, mamma, non aver paura !
Raccogli quel che hai lasciato cadere !
Vedi che non corro nessun pericolo.
Mamma, mamma, non aver paura !

Adamo, Adamo, figlio mio, che fai sul soffitto ?
Non dirmi che non è vero, ti vedo
Ho paura, ho tanta paura per te.
Adamo, Adamo, figlio mio, che fai sul soffitto ?

Mamma, mamma, faccio una rivoluzione.
Una nuova legge della natura è scaturita
Che inverte la gravitazione di Newton.
Mamma, mamma, il tuo figlio è un nuovo Galileo.

Adamo, Adamo, figlio mio, sei un genio!
Non ho più paura, sono orgogliosa di te.
Ti prego, ricomincia ancora una volta!
Adamo, Adamo, figlio mio, sei un genio!

22/5/2014 - 23:00




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