À l’heure où rêvent les amours,
Bien à l’abri dans les ombres,
Juste avant le petit jour,
La nuit est la plus sombre.
Alors, les gens se lèvent.
Ils s’en vont encore brumeux,
Arbres savourant la sève,
À la recherche d’un mieux.
Ainsi par-delà le vilain mirage,
S’éveille l’autre Zinovie,
Prête déjà à une autre vie
Où les voix ont un visage.
Il est des héros en Zinovie,
Quand ils parlent, ils vont en prison.
On mutile de mille façons
Leur voix que rien ne dévie,
À la fin, on les empoisonne,
Il ne reste plus personne.
La voix, la voix, la voix,
Joignant celles d’autrefois,
Fredonne sa chanson monotone
Longtemps, longtemps, longtemps.
Ainsi jusqu’à la fin des temps,
Les mots des héros encor résonnent.
Autour de nous, dit le Veilleur,
Dégoût en bouche, rage au cœur,
Tout est dégoût et sentiment de rage,
Courage et rage en partage.
Il faut – Un, deux, trois,
Font les petites voix :
Faire savoir au monde entier,
Faire entendre, maudire, dire,
Parler, grognonner, écrire
Sur les murs, sur le papier,
Chanter, danser, trompetter
Le nom proscrit de Liberté.
En attendant, dit le Trouvère,
On cherche des pommes de terre,
Le prix du pain s’envole,
Il n’y a plus de pétrole.
On refait la file partout,
L’économie s’effrite.
Les discours, les redites
Ne cachent plus les trous.
La guerre gronde à la porte,
On entend un bruit de chute,
Les ondes répercutent
Les voix des âmes mortes.
Bien à l’abri dans les ombres,
Juste avant le petit jour,
La nuit est la plus sombre.
Alors, les gens se lèvent.
Ils s’en vont encore brumeux,
Arbres savourant la sève,
À la recherche d’un mieux.
Ainsi par-delà le vilain mirage,
S’éveille l’autre Zinovie,
Prête déjà à une autre vie
Où les voix ont un visage.
Il est des héros en Zinovie,
Quand ils parlent, ils vont en prison.
On mutile de mille façons
Leur voix que rien ne dévie,
À la fin, on les empoisonne,
Il ne reste plus personne.
La voix, la voix, la voix,
Joignant celles d’autrefois,
Fredonne sa chanson monotone
Longtemps, longtemps, longtemps.
Ainsi jusqu’à la fin des temps,
Les mots des héros encor résonnent.
Autour de nous, dit le Veilleur,
Dégoût en bouche, rage au cœur,
Tout est dégoût et sentiment de rage,
Courage et rage en partage.
Il faut – Un, deux, trois,
Font les petites voix :
Faire savoir au monde entier,
Faire entendre, maudire, dire,
Parler, grognonner, écrire
Sur les murs, sur le papier,
Chanter, danser, trompetter
Le nom proscrit de Liberté.
En attendant, dit le Trouvère,
On cherche des pommes de terre,
Le prix du pain s’envole,
Il n’y a plus de pétrole.
On refait la file partout,
L’économie s’effrite.
Les discours, les redites
Ne cachent plus les trous.
La guerre gronde à la porte,
On entend un bruit de chute,
Les ondes répercutent
Les voix des âmes mortes.
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