Gli alieni arrivarono puntuali
Nella piazza del paese
Le signore si coprivano con i giornali
Per paura del freddo e dei lupi mannari.
Gli alieni arrivarono puntuali
D'altronde su Marte a chi ritarda,
A chi ritarda gli tagliano le mani
Gli taglian tutte le dita delle mani
(Le dita delle mani).
E la signora davanti a me disse tutta preoccupata:
"Vogliono fare la guerra? Ho portato il fucile"
"Vogliono fare la pace? Ormai ho portato il fucile"
E il bambino davanti a me disse tutto rilassato:
"Vogliono fare la lotta? Ho portato il mio cane
Che morde così tanto che non sa abbaiare"
Gli alieni arrivarono dall'alto
Ma così in alto noi
Non ci possiamo andare
Così ci rimasero un poco sui coglioni
E li spingemmo via a pugni,
A pugni, calci e tuoni
Gli alieni arrivarono dall'alto
Ma così in alto noi
Non ci sappiamo andare
Così anche se ci volevano solo vedere
Li mandammo via a calci,
A calci nel sedere!
Nella piazza del paese
Le signore si coprivano con i giornali
Per paura del freddo e dei lupi mannari.
Gli alieni arrivarono puntuali
D'altronde su Marte a chi ritarda,
A chi ritarda gli tagliano le mani
Gli taglian tutte le dita delle mani
(Le dita delle mani).
E la signora davanti a me disse tutta preoccupata:
"Vogliono fare la guerra? Ho portato il fucile"
"Vogliono fare la pace? Ormai ho portato il fucile"
E il bambino davanti a me disse tutto rilassato:
"Vogliono fare la lotta? Ho portato il mio cane
Che morde così tanto che non sa abbaiare"
Gli alieni arrivarono dall'alto
Ma così in alto noi
Non ci possiamo andare
Così ci rimasero un poco sui coglioni
E li spingemmo via a pugni,
A pugni, calci e tuoni
Gli alieni arrivarono dall'alto
Ma così in alto noi
Non ci sappiamo andare
Così anche se ci volevano solo vedere
Li mandammo via a calci,
A calci nel sedere!
Contributed by Riccardo Venturi - 2025/8/26 - 01:16
Language: French
Version française – LES ALIENS – Marco Valdo M.I. – 2025
Chanson italienne – Alieni – Lucio Corsi – 2015
Paroles et musique : Lucio Corsi
Album : Altalena Boy / Vetulonia Dakar
Depuis ses débuts, Lucio Corsi a toujours dit qu'il ne se reconnaissait pas dans La « chanson de protestation » et qu'il ne voulait pas en faire ; d’accord, mais sa petite chanson de 2015 (tirée de son premier album en studio) semble venir tout droit de La visite, une chanson écrite quelques années plus tôt par un anarchiste français avec une moustache et une pipe... suppositions, d’accord, mais imaginons qu’un très jeune Lucio Corsi (que, cependant, il n'y a pas plus d’un an, moi et Daniela – k.d. – nous l’avons vu et entendu alors qu'il ouvrait au seuil de la réputation et de la gloire, le festival Fino al cuore della Rivolta à Fosdinovo ) s'inspire de Brassens.… ou qui sait ? Bref, restons-en à l'histoire sans digressions et sans fantasmes : un beau jour, des aliens (extraterrestres) débarquent ponctuellement dans une petite ville, vraisemblablement de la Maremme (Albinia ? Roccastrada ? Montieri ? La Vetulonia autochtone ?), avec tout ce qui s'ensuit. Des extraterrestres venus d'une planète lointaine, ou d'un pays africain ou asiatique encore plus lointain… ? Viennent-ils en paix, viennent-ils en guerre, viennent-ils pour conquérir ou simplement pour rendre une petite visite ?… Viennent-ils pour se promener ou pour « voler le travail »… ? Viennent-ils pour remplacer une pièce de rechange pour le vaisseau spatial, ou pour la substitution ethnique ? Nous ne le saurons jamais, car de toute façon, « pour ne pas savoir lire ou écrire », ils ont été mis à la porte.
Dans le doute, melius timere quam baculari (mieux vaut avoir peur qu'être frappé). Le bon et fabuleux Lucio Corsi, qui arrive sur scène habillé comme une sorte de Petit joueur de flûteau (ce soir, mon embolie corso-brassensienne a commencé…) laisse toutes les hypothèses ouvertes ; mais nous autres, tenons-nous en à la lettre, et mettons cette petite chanson où elle doit être, dans les « Histoires de l'espace profond ». D'autant plus que les aliens, après tout, pourraient être nous autres. Chacun est l’alien (NdT : mot de l’ancien français qui signifiait étranger ; passé par l’anglais et le cinéma, il a vu son sens étendu à « extraterrestre ») de l’autre. Ne vous est-il jamais arrivé, un dimanche après-midi, dans une petite ville quelconque, de vous faire regarder comme des Martiens ? [RV]
Chanson italienne – Alieni – Lucio Corsi – 2015
Paroles et musique : Lucio Corsi
Album : Altalena Boy / Vetulonia Dakar

Les aliens vous saluent
Depuis ses débuts, Lucio Corsi a toujours dit qu'il ne se reconnaissait pas dans La « chanson de protestation » et qu'il ne voulait pas en faire ; d’accord, mais sa petite chanson de 2015 (tirée de son premier album en studio) semble venir tout droit de La visite, une chanson écrite quelques années plus tôt par un anarchiste français avec une moustache et une pipe... suppositions, d’accord, mais imaginons qu’un très jeune Lucio Corsi (que, cependant, il n'y a pas plus d’un an, moi et Daniela – k.d. – nous l’avons vu et entendu alors qu'il ouvrait au seuil de la réputation et de la gloire, le festival Fino al cuore della Rivolta à Fosdinovo ) s'inspire de Brassens.… ou qui sait ? Bref, restons-en à l'histoire sans digressions et sans fantasmes : un beau jour, des aliens (extraterrestres) débarquent ponctuellement dans une petite ville, vraisemblablement de la Maremme (Albinia ? Roccastrada ? Montieri ? La Vetulonia autochtone ?), avec tout ce qui s'ensuit. Des extraterrestres venus d'une planète lointaine, ou d'un pays africain ou asiatique encore plus lointain… ? Viennent-ils en paix, viennent-ils en guerre, viennent-ils pour conquérir ou simplement pour rendre une petite visite ?… Viennent-ils pour se promener ou pour « voler le travail »… ? Viennent-ils pour remplacer une pièce de rechange pour le vaisseau spatial, ou pour la substitution ethnique ? Nous ne le saurons jamais, car de toute façon, « pour ne pas savoir lire ou écrire », ils ont été mis à la porte.
Dans le doute, melius timere quam baculari (mieux vaut avoir peur qu'être frappé). Le bon et fabuleux Lucio Corsi, qui arrive sur scène habillé comme une sorte de Petit joueur de flûteau (ce soir, mon embolie corso-brassensienne a commencé…) laisse toutes les hypothèses ouvertes ; mais nous autres, tenons-nous en à la lettre, et mettons cette petite chanson où elle doit être, dans les « Histoires de l'espace profond ». D'autant plus que les aliens, après tout, pourraient être nous autres. Chacun est l’alien (NdT : mot de l’ancien français qui signifiait étranger ; passé par l’anglais et le cinéma, il a vu son sens étendu à « extraterrestre ») de l’autre. Ne vous est-il jamais arrivé, un dimanche après-midi, dans une petite ville quelconque, de vous faire regarder comme des Martiens ? [RV]
LES ALIENS
Les aliens ont débarqué tôt
Sur la place du village.
Les dames se couvrent de journaux ;
Par peur, elles cachent leur visage.
Les aliens sont arrivés pile à l'heure;
Après tout, sur Mars, à celui qui est en retard,
On coupe les mains, sans retard !
On coupe tous les doigts, quelle horreur !
(Les doigts des deux mains – quelle horreur !).
La dame en face de moi disait toute perdue :
« Ils veulent la guerre ? J'ai apporté mon fusil.
Ils veulent la paix ? J'ai apporté mon fusil »
Et la fillette en face de moi dit toute détendue :
« Ils veulent se battre ? J'ai amené mon chien ;
Il mord fort et n’a peur de rien ».
Les aliens sont venus d'en haut
Tellement haut
Que nous ne pouvons y aller.
Alors sur notre dos, ils veulent rester ;
Mais nous les chasserons de notre terre,
À coups de poing, de pied et de tonnerre.
Les aliens sont venus d'en haut
Tellement haut
Que nous ne pouvons y aller.
Ils voulaient juste nous saluer
Et nous les avons chassés,
À coups de poing, à coups de pied !
Les aliens ont débarqué tôt
Sur la place du village.
Les dames se couvrent de journaux ;
Par peur, elles cachent leur visage.
Les aliens sont arrivés pile à l'heure;
Après tout, sur Mars, à celui qui est en retard,
On coupe les mains, sans retard !
On coupe tous les doigts, quelle horreur !
(Les doigts des deux mains – quelle horreur !).
La dame en face de moi disait toute perdue :
« Ils veulent la guerre ? J'ai apporté mon fusil.
Ils veulent la paix ? J'ai apporté mon fusil »
Et la fillette en face de moi dit toute détendue :
« Ils veulent se battre ? J'ai amené mon chien ;
Il mord fort et n’a peur de rien ».
Les aliens sont venus d'en haut
Tellement haut
Que nous ne pouvons y aller.
Alors sur notre dos, ils veulent rester ;
Mais nous les chasserons de notre terre,
À coups de poing, de pied et de tonnerre.
Les aliens sont venus d'en haut
Tellement haut
Que nous ne pouvons y aller.
Ils voulaient juste nous saluer
Et nous les avons chassés,
À coups de poing, à coups de pied !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2025/8/26 - 19:26
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