Je vivais à l’écart, un rien mélancolique.
Seul en mon logis, de toujours ouvrier,
Robinson sans île dans mon métier,
Je rêvais éveillé de fruits métaphoriques,
Des pommes d’or de mon jardin
Où j’étais candide souverain
Sans tambours, sans fanfares,
Sans oriflammes, sans étendards,
D’un monde rien qu’à moi,
Fait d’autres contes, d’autres musiques,
D’autres sons, d’autres mots, d’autres voix,
De récits détaillés, d’échos véridiques,
D’une autre vie, une autre fois.
Le soir, je parle avec Zorba le chat,
De la vie si terne en Zinovie,
De mon île pleine de la vie
Que lui et moi, on bâtira.
Des histoires et des légendes fantastiques,
Des nouvelles et des échos véridiques
Que ma Radio Pacifique diffusera.
Pacifique, c’est bien, dit Zorba le chat,
Au bout du quartier, on l’entend encore
De la guerre énoncer les morts
Et annoncer le beau temps qu’il fera
Demain, quand le monde changera.
Tout est bon sur notre île
Perdue au cœur de la ville.
Chez elle, il n’y a que des civils ;
Jamais aucun soldat ne défile.
L’avenir est un tourbillon.
Ce monde mijote à gros bouillons.
Aussi longtemps qu’on pourra
Aux sbires zélés, on échappera.
En attendant, hop là, vivons !
Embrasse-moi, dit Zorba le chat.
Dansons, chantons, sautons,
Rions, faisons des entrechats.
Radio Pacifique, sur l’écran de la nuit,
Promène nos joies et nos ennuis.
La nuit, la nuit fait du cinéma.
Je suis Basile, tu es Zorba.
Pourquoi m’as-tu appelé comme ça ?
C’est un beau nom pour un chat.
Zorba dansait en liberté.
Un pas, un bras et c’est parti.
Viens, dit Zorba le chat, visiter
Les coins secrets du pays.
On ira roder sur les toits,
Puis, chez nous, on rentrera.
Seul en mon logis, de toujours ouvrier,
Robinson sans île dans mon métier,
Je rêvais éveillé de fruits métaphoriques,
Des pommes d’or de mon jardin
Où j’étais candide souverain
Sans tambours, sans fanfares,
Sans oriflammes, sans étendards,
D’un monde rien qu’à moi,
Fait d’autres contes, d’autres musiques,
D’autres sons, d’autres mots, d’autres voix,
De récits détaillés, d’échos véridiques,
D’une autre vie, une autre fois.
Le soir, je parle avec Zorba le chat,
De la vie si terne en Zinovie,
De mon île pleine de la vie
Que lui et moi, on bâtira.
Des histoires et des légendes fantastiques,
Des nouvelles et des échos véridiques
Que ma Radio Pacifique diffusera.
Pacifique, c’est bien, dit Zorba le chat,
Au bout du quartier, on l’entend encore
De la guerre énoncer les morts
Et annoncer le beau temps qu’il fera
Demain, quand le monde changera.
Tout est bon sur notre île
Perdue au cœur de la ville.
Chez elle, il n’y a que des civils ;
Jamais aucun soldat ne défile.
L’avenir est un tourbillon.
Ce monde mijote à gros bouillons.
Aussi longtemps qu’on pourra
Aux sbires zélés, on échappera.
En attendant, hop là, vivons !
Embrasse-moi, dit Zorba le chat.
Dansons, chantons, sautons,
Rions, faisons des entrechats.
Radio Pacifique, sur l’écran de la nuit,
Promène nos joies et nos ennuis.
La nuit, la nuit fait du cinéma.
Je suis Basile, tu es Zorba.
Pourquoi m’as-tu appelé comme ça ?
C’est un beau nom pour un chat.
Zorba dansait en liberté.
Un pas, un bras et c’est parti.
Viens, dit Zorba le chat, visiter
Les coins secrets du pays.
On ira roder sur les toits,
Puis, chez nous, on rentrera.
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