Sortir de prison, revenir du camp,
Dit le Revenant, est un destin écrasant
Et si personne ne vous attend,
C’est l’horreur à cent pour cent.
Le vagabondage permanent,
Pas d’emploi, pas de logement,
Restent l’hospice et le travail obligatoire.
Misère, galère, salaire dérisoire,
Autant dire l’esclavage légal.
Pour échapper à ce carrousel infernal,
On peut maintenant se faire militaire
Et s’en aller tuer à la guerre.
Pour armer ses armées et faire sa guerre,
Entretenir et nourrir ses folies militaires,
Rapatrier les blessés et les morts,
Servir les pensions aux mutilés,
Aux orphelins, aux veuves, aux rescapés
Et couvrir mille dépenses encore,
Pour tout ça et le reste, il faut des sous,
Des crédits, de l’argent, vraiment beaucoup.
Et le Veilleur conclut comme ça,
Ça ne nous concerne pas.
Mais qui va payer mécontent
Tous ces coûteux errements ?
Le Guide a une vieille peau ;
Elle mûrit depuis longtemps ;
Elle durcit avec les ans.
Sur la photo, le Guide se trouve beau.
Son visage en série est obsédant.
Le Guide rumine l’amer chiendent :
Le croulant empire à jamais disparu,
Le courant du fleuve à jamais décru.
Son sourire pourrit entre ses dents,
La peur et la haine sont ses aliments :
Répression perpétuelle des opposants,
Mise en condition des habitants.
De la maternelle à l’université,
Les cerveaux des gamins, des gamines
Sont baignés de la vraie vérité ;
Dans les bureaux, dans les usines,
Heure après heure, jour après jour,
Dans les journaux, à la radio, à la télé,
Le mensonge est toujours répété.
Mimant grotesque le vautour,
Le Guide vole par dessus les toits.
Que faites-vous, vous que voilà ?
Pérorant sans cesse,
Que faites-vous de votre vieillesse ?
Dit le Revenant, est un destin écrasant
Et si personne ne vous attend,
C’est l’horreur à cent pour cent.
Le vagabondage permanent,
Pas d’emploi, pas de logement,
Restent l’hospice et le travail obligatoire.
Misère, galère, salaire dérisoire,
Autant dire l’esclavage légal.
Pour échapper à ce carrousel infernal,
On peut maintenant se faire militaire
Et s’en aller tuer à la guerre.
Pour armer ses armées et faire sa guerre,
Entretenir et nourrir ses folies militaires,
Rapatrier les blessés et les morts,
Servir les pensions aux mutilés,
Aux orphelins, aux veuves, aux rescapés
Et couvrir mille dépenses encore,
Pour tout ça et le reste, il faut des sous,
Des crédits, de l’argent, vraiment beaucoup.
Et le Veilleur conclut comme ça,
Ça ne nous concerne pas.
Mais qui va payer mécontent
Tous ces coûteux errements ?
Le Guide a une vieille peau ;
Elle mûrit depuis longtemps ;
Elle durcit avec les ans.
Sur la photo, le Guide se trouve beau.
Son visage en série est obsédant.
Le Guide rumine l’amer chiendent :
Le croulant empire à jamais disparu,
Le courant du fleuve à jamais décru.
Son sourire pourrit entre ses dents,
La peur et la haine sont ses aliments :
Répression perpétuelle des opposants,
Mise en condition des habitants.
De la maternelle à l’université,
Les cerveaux des gamins, des gamines
Sont baignés de la vraie vérité ;
Dans les bureaux, dans les usines,
Heure après heure, jour après jour,
Dans les journaux, à la radio, à la télé,
Le mensonge est toujours répété.
Mimant grotesque le vautour,
Le Guide vole par dessus les toits.
Que faites-vous, vous que voilà ?
Pérorant sans cesse,
Que faites-vous de votre vieillesse ?
×
![]()
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
