Ah, dit au Revenant, le militaire,
Au jeu de la mort alimentaire.
Nos gens ne veulent plus jouer.
Alors, on s’en va chercher,
Aux coins perdus de la Terre,
Des soldats supplémentaires.
Elle est belle notre armée,
Composite, très bigarrée.
Certains venus de pays chauds,
Découvrent notre bel hiver ;
D’autres de pays froids,
Découvrent notre belle guerre.
Quelqu’un a écrit au Guide en direct :
« Cher Clodo..., ça suffit.
Ce cancer ronge tout le pays.
Cette guerre impériale, c’est infect.
Pour cacher nos déboires,
Vous pouvez réécrire l’Histoire,
Vous pouvez réinventer la mémoire.
Ce sont des artefacts dérisoires.
Cher Chef de toutes les Zinovies,
Mourir pour tes lubies
Est vraiment une idiotie.
On préfère garder notre vie. »
Voyez-vous, dit le Trouvère,
En tous points, la guerre
Réserve bien des surprises.
Avec l’écran, elle se modernise.
Les demoiselles par elle esseulées,
Sur les sites relais de l’armée,
Cherchent ces Dons Juans si forts,
Si beaux en tenue de combat ;
Elles les reluquent du haut en bas,
Elles les dévorent, elles les adorent.
Valeureux guerrier, écris-moi !
Viens-vite, je t’attends déjà.
Je viens vous conter l’affaire,
Dit Grand-Mère, d’une femme d’Iran
Incarcérée depuis vingt ans
Dans un réduit de béton et de fer.
Les Vestales poilues la tiennent enfermée
Pour punir ses drôles d’idées
D’aller tête nue sur les chemins,
De défendre les droits humains,
De refuser la peine de mort,
De refuser la soumission et le voile encore.
Relâchée un moment, ils la remettront
Rapidement, pour longtemps, en sa prison.
Au jeu de la mort alimentaire.
Nos gens ne veulent plus jouer.
Alors, on s’en va chercher,
Aux coins perdus de la Terre,
Des soldats supplémentaires.
Elle est belle notre armée,
Composite, très bigarrée.
Certains venus de pays chauds,
Découvrent notre bel hiver ;
D’autres de pays froids,
Découvrent notre belle guerre.
Quelqu’un a écrit au Guide en direct :
« Cher Clodo..., ça suffit.
Ce cancer ronge tout le pays.
Cette guerre impériale, c’est infect.
Pour cacher nos déboires,
Vous pouvez réécrire l’Histoire,
Vous pouvez réinventer la mémoire.
Ce sont des artefacts dérisoires.
Cher Chef de toutes les Zinovies,
Mourir pour tes lubies
Est vraiment une idiotie.
On préfère garder notre vie. »
Voyez-vous, dit le Trouvère,
En tous points, la guerre
Réserve bien des surprises.
Avec l’écran, elle se modernise.
Les demoiselles par elle esseulées,
Sur les sites relais de l’armée,
Cherchent ces Dons Juans si forts,
Si beaux en tenue de combat ;
Elles les reluquent du haut en bas,
Elles les dévorent, elles les adorent.
Valeureux guerrier, écris-moi !
Viens-vite, je t’attends déjà.
Je viens vous conter l’affaire,
Dit Grand-Mère, d’une femme d’Iran
Incarcérée depuis vingt ans
Dans un réduit de béton et de fer.
Les Vestales poilues la tiennent enfermée
Pour punir ses drôles d’idées
D’aller tête nue sur les chemins,
De défendre les droits humains,
De refuser la peine de mort,
De refuser la soumission et le voile encore.
Relâchée un moment, ils la remettront
Rapidement, pour longtemps, en sa prison.
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