La Zinovie ne cédera pas.
Le Guide ne se trompe pas.
Avec son immense pénétration,
Croix de bois, le Guide a bien dit,
Croix de fer, le Guide a parlé ainsi,
« Avec la dernière génération
Des armes et des soldats,
On gagnera tous les combats.
Personne ne nous vaincra.
Croix de fer, croix de bois.
L’avenir radieux est à ce prix là. »
Le Revenant dit : Qui va croire ça ?
Et nous vivons dans ce triste pays,
Banal, morne, méchant, glacial,
Misérable, immoral, spécial.
Ce pays, mes amis, a failli.
En ville, pour les uns, c’est la débine ;
Les autres, c’est la pavane en limousines.
Les avions, le rail, les routes,
Tout est bancal, c’est la déroute.
Ouvrez les yeux, rien ne va plus.
Même l’avenir radieux a disparu.
Le Guide rêve tout haut d’un Empire ;
On ne saurait imaginer cauchemar pire.
Et nous, ici, autour du trouvère,
Passantes curieuses, Grand-Mère,
Déserteurs et réfractaires,
Badauds, civils et militaires,
À qui manque une jambe, un bras,
Rescapés et revenants des prisons,
Des camps de travail si loin là-bas,
Des immensités sans horizon,
Des neiges vierges et des champs
Où meurent les campagnes d’antan.
On vit dans la commune désolation,
Le mensonge ronge le cœur de la nation.
Grand-Mère tout d’un coup dit :
Les satanées vestales poilues
Chaque jour continuent
À faire la guerre sans merci
Aux femmes et aux filles
De ce pays de Perse étranglé,
Monde sans couleur et sans vie.
Avec l’ensemble de leurs alliés
Disséminés à l’étranger,
De leur honteux objectif,
Du monde, ils détournent les yeux
Des horreurs de leur Dieu.
Le Guide ne se trompe pas.
Avec son immense pénétration,
Croix de bois, le Guide a bien dit,
Croix de fer, le Guide a parlé ainsi,
« Avec la dernière génération
Des armes et des soldats,
On gagnera tous les combats.
Personne ne nous vaincra.
Croix de fer, croix de bois.
L’avenir radieux est à ce prix là. »
Le Revenant dit : Qui va croire ça ?
Et nous vivons dans ce triste pays,
Banal, morne, méchant, glacial,
Misérable, immoral, spécial.
Ce pays, mes amis, a failli.
En ville, pour les uns, c’est la débine ;
Les autres, c’est la pavane en limousines.
Les avions, le rail, les routes,
Tout est bancal, c’est la déroute.
Ouvrez les yeux, rien ne va plus.
Même l’avenir radieux a disparu.
Le Guide rêve tout haut d’un Empire ;
On ne saurait imaginer cauchemar pire.
Et nous, ici, autour du trouvère,
Passantes curieuses, Grand-Mère,
Déserteurs et réfractaires,
Badauds, civils et militaires,
À qui manque une jambe, un bras,
Rescapés et revenants des prisons,
Des camps de travail si loin là-bas,
Des immensités sans horizon,
Des neiges vierges et des champs
Où meurent les campagnes d’antan.
On vit dans la commune désolation,
Le mensonge ronge le cœur de la nation.
Grand-Mère tout d’un coup dit :
Les satanées vestales poilues
Chaque jour continuent
À faire la guerre sans merci
Aux femmes et aux filles
De ce pays de Perse étranglé,
Monde sans couleur et sans vie.
Avec l’ensemble de leurs alliés
Disséminés à l’étranger,
De leur honteux objectif,
Du monde, ils détournent les yeux
Des horreurs de leur Dieu.
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