Tout fait barine au moulin du pays,
Tout convient au Guide
Pour remplir son propre vide,
Ainsi dit le Trouvère à ses amis.
Depuis plus de vingt ans,
Le Guide rassemble autour de lui,
Constamment, sa bande de brigands.
Le Guide nomme à tour de bras
Depuis les temps récents,
Les héros criminels de là-bas.
Et quand les héros ne rentrent pas,
Le Guide récompense leurs parents.
Le soldat dit : « Ces nominations
Des parents des morts,
C’est de la promotion
Sur les cadavres tout frais encore ;
C’est l’exploitation
Dans l’au-delà des corps.
Que vienne le temps de la déroute,
Tout ça me dégoûte. »
« Il faut d’abord perdre la guerre,
Dit au Revenant, un militaire.
Et rentrer au pays en tenant
Bien haut un drapeau blanc. »
Du reste, la farce est bien bonne
En cent, en mille, je vous le donne,
Nous avons la plus grande armée du monde,
La plus rutilante aux parades,
Une armée brillante aux algarades,
La plus rude, la plus immonde,
Elle a la réputation d’Hercule
Et face à l’ennemi, et face au danger,
On avance, on recule,
Et nous voilà obligés
D’appeler au secours, c’est ridicule,
Une armée de soldats étrangers.
Voici venir Grand-Mère. Pour sûr,
Elle vient parler des filles de là-bas,
D’Iran, de Perse et de leur combat
Contre les vestales poilues, c’est sûr.
Grand-mère dit : Je viens parler d’un gars,
Un homme, un artiste de là-bas
Qui fait un incroyable cinéma.
Avec rage et courage,
De prison en exil, d’exil en prison,
Il sème les graines sauvages
De la liberté et de la raison.
Tout convient au Guide
Pour remplir son propre vide,
Ainsi dit le Trouvère à ses amis.
Depuis plus de vingt ans,
Le Guide rassemble autour de lui,
Constamment, sa bande de brigands.
Le Guide nomme à tour de bras
Depuis les temps récents,
Les héros criminels de là-bas.
Et quand les héros ne rentrent pas,
Le Guide récompense leurs parents.
Le soldat dit : « Ces nominations
Des parents des morts,
C’est de la promotion
Sur les cadavres tout frais encore ;
C’est l’exploitation
Dans l’au-delà des corps.
Que vienne le temps de la déroute,
Tout ça me dégoûte. »
« Il faut d’abord perdre la guerre,
Dit au Revenant, un militaire.
Et rentrer au pays en tenant
Bien haut un drapeau blanc. »
Du reste, la farce est bien bonne
En cent, en mille, je vous le donne,
Nous avons la plus grande armée du monde,
La plus rutilante aux parades,
Une armée brillante aux algarades,
La plus rude, la plus immonde,
Elle a la réputation d’Hercule
Et face à l’ennemi, et face au danger,
On avance, on recule,
Et nous voilà obligés
D’appeler au secours, c’est ridicule,
Une armée de soldats étrangers.
Voici venir Grand-Mère. Pour sûr,
Elle vient parler des filles de là-bas,
D’Iran, de Perse et de leur combat
Contre les vestales poilues, c’est sûr.
Grand-mère dit : Je viens parler d’un gars,
Un homme, un artiste de là-bas
Qui fait un incroyable cinéma.
Avec rage et courage,
De prison en exil, d’exil en prison,
Il sème les graines sauvages
De la liberté et de la raison.
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