Il n’y pas à dire, dit le trouvère,
Depuis que le Guide fait la guerre,
Dans les instances, on prend les décisions
Les plus graves en état d'ébriété.
Depuis le début de l'invasion,
Les femmes et les hommes hauts-placés
Boivent pour oublier.
Augmentent leur consommation.
La bouteille a remplacé le petit coup du matin.
Ils boivent en quantités astronomiques
D’innombrables boissons alcooliques,
Comme s'ils n'avaient plus de lendemain.
Dans les banquets officiels de l'État,
La norme est deux bouteilles par personne,
Guindé, le Guide ne boit pas,
N’empêche, même à jeun, il déconne.
Avec le temps, les doses vont crescendo,
Les officiels alcoolisés ronflent sur le dos.
Et le pays ravagé de dirigeants corrompus,
Hoquette, titube et ne s’en remet plus.
Pendant ce temps-là, dit le soldat,
Au front, selon le cours des saisons,
On meurt de chaud, on crève de froid.
La nation a perdu la raison.
Boum, boum, boum, font les généraux,
En voyant sauter leurs arsenaux,
Bourrés de munitions jusqu’au ciel.
Un éclair rouge défie le soleil
Et boum, tout le pays est secoué,
Et la taïga immense brûlera tout l’été :
Les gens à la guerre s’en sont allés,
Il n’y a plus personne pour l’empêcher.
On ne le sait que trop :
Quand on fait la guerre,
Tout va aux militaires,
Tout va à vau l’eau.
Le Revenant dit : L’historien qui dit la vérité,
À la prison, a de nouveau été condamné.
De sa cellule, il dénonce, sans en avoir l’air,
Les errements du système judiciaire
Et la ruine de la mémoire du passé.
« Ils ont déformé, perverti et finalement réalisé
La destruction totale de la justice et de la loi »,
Dans les camps, pour le pays entier, autrefois déjà,
Les prisonniers politiques réclamaient la liberté.
En noyant la justice de son étrange mixture,
Le guide fait des juges patentés
Les esclaves de sa médiocre dictature.
Depuis que le Guide fait la guerre,
Dans les instances, on prend les décisions
Les plus graves en état d'ébriété.
Depuis le début de l'invasion,
Les femmes et les hommes hauts-placés
Boivent pour oublier.
Augmentent leur consommation.
La bouteille a remplacé le petit coup du matin.
Ils boivent en quantités astronomiques
D’innombrables boissons alcooliques,
Comme s'ils n'avaient plus de lendemain.
Dans les banquets officiels de l'État,
La norme est deux bouteilles par personne,
Guindé, le Guide ne boit pas,
N’empêche, même à jeun, il déconne.
Avec le temps, les doses vont crescendo,
Les officiels alcoolisés ronflent sur le dos.
Et le pays ravagé de dirigeants corrompus,
Hoquette, titube et ne s’en remet plus.
Pendant ce temps-là, dit le soldat,
Au front, selon le cours des saisons,
On meurt de chaud, on crève de froid.
La nation a perdu la raison.
Boum, boum, boum, font les généraux,
En voyant sauter leurs arsenaux,
Bourrés de munitions jusqu’au ciel.
Un éclair rouge défie le soleil
Et boum, tout le pays est secoué,
Et la taïga immense brûlera tout l’été :
Les gens à la guerre s’en sont allés,
Il n’y a plus personne pour l’empêcher.
On ne le sait que trop :
Quand on fait la guerre,
Tout va aux militaires,
Tout va à vau l’eau.
Le Revenant dit : L’historien qui dit la vérité,
À la prison, a de nouveau été condamné.
De sa cellule, il dénonce, sans en avoir l’air,
Les errements du système judiciaire
Et la ruine de la mémoire du passé.
« Ils ont déformé, perverti et finalement réalisé
La destruction totale de la justice et de la loi »,
Dans les camps, pour le pays entier, autrefois déjà,
Les prisonniers politiques réclamaient la liberté.
En noyant la justice de son étrange mixture,
Le guide fait des juges patentés
Les esclaves de sa médiocre dictature.
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