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Hiroshima

Luca Bonaffini
Langue: italien


Luca Bonaffini

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da Il ponte dei maniscalchi (1999)

Luca Bonaffini – Il ponte dei maniscalchi (1999)
Forse la luna era nel cancro
O aveva un cancro la sua fortuna
Il 6 d'agosto '45
Esplose il cielo sulla città
Forse qualcosa stava cambiando
Ed una guerra non basta a farlo
Il 6 d'agosto '45
Esplose il cielo su Hiroshima

Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima

Mare di fuoco sugli embrioni
Lascia sul campo tuorli d'uomo
Come in un lampo, senza che piova
Piovono facce di morte nuova

Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima

La terra assorbe l'amaro succo
Delle coscienze scientifiche
Bene addestrate dai generali
E dalle menti politiche
La storia vende le sue puttane
Sui marciapiedi di Hiroshima
Ma le sculture del suo dolore
Non hanno nessuna logica

Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima

envoyé par Alberto Scotti - 19/3/2021 - 02:39



Langue: français

Version française – HIROSHIMA – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Hiroshima – Luca Bonaffini – 1999

Dialogue maïeutique

Hiroshima 1945


Hiroshima, c’était il y a trois quarts de siècle déjà, dit Marco Valdo M.I.

Oh, dit Lucien l’âne, c’était hier pour moi. D’ailleurs, pour ce que j’en ai entendu récemment, de ce massacre atomique, il y a encore des survivants.

Des survivants, sans doute, dit Marco Valdo M.I., mais mal en point, eux et leurs descendants. Cancers aux anciennes gens, cancers aux enfants et je me demande, jusqu’où s’étendra cette plaie. Après celle-ci qui martyrisa Hiroshima, tout de suite après, il y a eu celle qui écrasa Nagasaki et depuis, c’est heureux, on n’en a plus utilisé dans La Guerre de Cent mille ans qui se poursuit, qui réplique, qui se duplique obstinément en changeant de formes constamment.

C’est heureux, dit Lucien l’âne. Il est aussi heureux qu’elles (les deux bombes) aient tant fait peur aux hommes qu’ils n’ont plus osé les utiliser au combat. Pour combien de temps ?, je ne le sais pas.
Certes, Lucien l’âne mon ami, mais ils ont continué à les perfectionner et aussi, ceux qui n’en avaient pas se sont décarcassés pour en détenir au moins quelques-unes – à n’importe quel prix.

Et le résultat ?, demande Lucien l’âne.

Le résultat, répond Marco Valdo M.I., c’est que le monde des humains – peut-être insouciant à présent de la chose – est sous le coup d’une autodestruction potentielle permanente. Avec ces machins plus nombreux, plus gros, plus forts, plus efficaces, plus mobiles aussi, quasiment inarrêtables, avec ces apprentis sorciers aux égos surdéveloppés, un dérapage est vite arrivé.

Mais que veux-tu, dit Lucien l’âne, il faut vivre avec son temps. Il y aurait de quoi finir neurasthénique ou paranoïaque d’y penser tout le temps - et au reste ; alors, il est de bonne manière de vivre sans trop s’en faire. D’ailleurs, la nature pourrait bien réserver des surprises pires encore. Pour ce qui nous concerne, tissons le linceul de ce vieux monde fragile, volcanique, atomique, quantique et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
HIROSHIMA

Peut-être la lune était dans le Cancer
Ou son destin faisait un cancer,
Le six août mil neuf cent quarante-cinq,
Au-dessus de la ville, le ciel a explosé.
Peut-être quelque chose devait changer
Et une guerre pour le faire ne suffisait pas.
Le six août mil neuf cent quarante-cinq,
Le ciel a explosé au-dessus d’Hiroshima.

Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima

De la mer de feu sur les embryons,
Les jaunes d’homme coulent encore.
Sans pluie, en un tourbillon,
Pleuvent les visages de la nouvelle mort

Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima.

La terre absorbe le suc amer
Des consciences scientifiques
Bien dressées par les militaires
Et les esprits politiques.
L’histoire vend ses putes
Sur les trottoirs d’Hiroshima.
Mais sa douleur rebute
Toujours toute logique.

Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima
Hiroshima, Hiroshima
Hiroshi, Hiroshi, Hiroshima.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/3/2021 - 14:30




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