Font leur pipi contre les murs,
Quelquefois même sur leurs chaussures,
Pisser debout ça les rassure,
Les z'hommes,
Z'ont leur petit jet horizontal,
Leur petit siphon, leurs deux baballes,
Peuvent jouer a la bataille navale,
Les z'hommes,
Z'ont leur petit sceptre dans leur culotte,
Leur petit périscope sous la flotte,
Z'ont le bâton ou la carotte,
Les z'hommes,
Et au nom de ce bout de bidoche
Qui leur pendouille sous la brioche,
Ils font des guerres, ils font des mioches,
Les z'hommes...
Ils se racontent leurs conquêtes,
Leurs péripéties de braguette,
Dans des gros rires à la buvette,
Les z'hommes,
Ils se racontent leur guéguerre,
Leurs nostalgies de militaires,
Une lalarme à la paupière,
Les z'hommes,
Virilité en bandoulière,
Orgueil roulé en bande molletières,
Agressivité en oeillères,
Les z'hommes,
Ils te traiteront de pédé,
De gonzesse et de dégonflé,
A moins que tu ne sorte dehors si t'es
Un homme...
Z'aiment les femmes comme des fous,
C'est si pervers et c'est si doux,
"Enfin quoi! c'est pas comme nous,
Les z'hommes".
Z'aiment les femmes à la folie,
Passives, muette et jolies
De préférence dans le lit,
Des z'hommes,
Au baby-room ou au boudoir,
A la tortore ou au trottoir,
Z'aiment les femmes sans espoir,
Les z'hommes,
Prostituées ou Pénélopes,
Apprivoisées ou antilopes,
"Toutes les femme sont des salopes"
Pour les z'hommes...
C'est en quatre vingt treize, je crois
Qu'ils ont tué la femme du roi
Et la déclaration des Droits
De l'Homme,
C'est depuis deux mille ans, je pense,
Qu'ils décapitent en silence
Les femmes d'ailleurs et de France,
Les z'hommes,
Z'ont abattu les Tibétaines,
Z'ont fricassé les Africaines,
Z'ont indigné les Indiennes,
Les z'hommes,
Z'ont mis le voile aux Algériennes,
La chasteté aux châtelaines
Et le tablier à Mémène,
Les z'hommes...
Excusez-moi, mais elle me gratte,
Ma pauvre peau de phallocrate,
Dans la région de la prostate
Des z'hommes,
Excusez-moi, mais je me tire,
Sans un regret, sans un soupir,
De votre maffia, votre empire
Des z'hommes,
A chacun sa révolution,
Aurais-je seulement des compagnons
Qui partagent l'indignation
D'un homme?
D'un homme?
Quelquefois même sur leurs chaussures,
Pisser debout ça les rassure,
Les z'hommes,
Z'ont leur petit jet horizontal,
Leur petit siphon, leurs deux baballes,
Peuvent jouer a la bataille navale,
Les z'hommes,
Z'ont leur petit sceptre dans leur culotte,
Leur petit périscope sous la flotte,
Z'ont le bâton ou la carotte,
Les z'hommes,
Et au nom de ce bout de bidoche
Qui leur pendouille sous la brioche,
Ils font des guerres, ils font des mioches,
Les z'hommes...
Ils se racontent leurs conquêtes,
Leurs péripéties de braguette,
Dans des gros rires à la buvette,
Les z'hommes,
Ils se racontent leur guéguerre,
Leurs nostalgies de militaires,
Une lalarme à la paupière,
Les z'hommes,
Virilité en bandoulière,
Orgueil roulé en bande molletières,
Agressivité en oeillères,
Les z'hommes,
Ils te traiteront de pédé,
De gonzesse et de dégonflé,
A moins que tu ne sorte dehors si t'es
Un homme...
Z'aiment les femmes comme des fous,
C'est si pervers et c'est si doux,
"Enfin quoi! c'est pas comme nous,
Les z'hommes".
Z'aiment les femmes à la folie,
Passives, muette et jolies
De préférence dans le lit,
Des z'hommes,
Au baby-room ou au boudoir,
A la tortore ou au trottoir,
Z'aiment les femmes sans espoir,
Les z'hommes,
Prostituées ou Pénélopes,
Apprivoisées ou antilopes,
"Toutes les femme sont des salopes"
Pour les z'hommes...
C'est en quatre vingt treize, je crois
Qu'ils ont tué la femme du roi
Et la déclaration des Droits
De l'Homme,
C'est depuis deux mille ans, je pense,
Qu'ils décapitent en silence
Les femmes d'ailleurs et de France,
Les z'hommes,
Z'ont abattu les Tibétaines,
Z'ont fricassé les Africaines,
Z'ont indigné les Indiennes,
Les z'hommes,
Z'ont mis le voile aux Algériennes,
La chasteté aux châtelaines
Et le tablier à Mémène,
Les z'hommes...
Excusez-moi, mais elle me gratte,
Ma pauvre peau de phallocrate,
Dans la région de la prostate
Des z'hommes,
Excusez-moi, mais je me tire,
Sans un regret, sans un soupir,
De votre maffia, votre empire
Des z'hommes,
A chacun sa révolution,
Aurais-je seulement des compagnons
Qui partagent l'indignation
D'un homme?
D'un homme?
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