Langue   

Il girotondo dell'aborto

Maria Monti
Langue: italien


Maria Monti

Liste des versions


Peut vous intéresser aussi...

Canzone della marcia della pace
(Maria Monti)
Non una di meno
(La Malamurga)
Vetrine
(Maria Monti)


Album: Muraglie - 1977

Tutte le volte che faccio l'amore
In fondo in fondo provo terrore
Che se per caso rimango incinta
Di esser felice devo far finta

E se non posso far che un aborto
Tutti mi dicon che qui c'è un morto
E se mi inoltro in gravidanza
Tutti mi dicon: "Guarda che panza"
E quando infine io partorisco
Il figlio nasce, ma tutto a mio rischio

"Il figlio è tuo", mi dice il mondo
Ed io con lui fo il girotondo
Ma quando stanca crollo per terra
Lo sposo mi dice: "Un tempo eri bella"

envoyé par Alberto Scotti - 21/7/2020 - 21:58



Langue: français

Version française – LE CARROUSEL DE L’AVORTEMENT – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Il girotondo dell'aborto – Maria Monti – 1977
Album : Muraglie


Dialogue Maïeutique



Honnêtement, Lucien l’âne mon ami, je ne sais pas comment tes congénères traitent les ânesses, mais sincèrement, j’espère qu’ils les traitent mieux que les humains mâles traitent les femmes. J’admets immédiatement, pour couper court à toute polémique inutile, j’admets donc qu’il y a des exceptions et qu’il est des hommes qui se conduisent correctement. Cependant, la proportion de mecs corrects est assez réduite.

On peut toujours imaginer, dit Lucien l’âne, qu’avec le temps et l’éducation et la civilité, elle pourra s’étendre jusqu’à l’entièreté du genre. Cependant, tout est dans « avec le temps ». Quant aux ânes et à leurs pratiques sexuelles, et à leurs relations avec les ânes, la chose est bien documentée par les zoologues, les éthologues et les autres spécialistes des mœurs animales. Peut-être, cependant, pour démêler l’affaire du sexe des ânes faudra-t-il un concile. Un concile scientifique s’entend, car les ânes ne sont tout de même pas des anges et contrairement au sexe des anges – encore un de ces mystères insondables inventé par les religions – il est scientifiquement et rationnellement possible de débattre sereinement et efficacement du sexe des ânes.

En effet, c’est une matière palpable, reprend Marco Valdo M.I., mais assez parlé du sexe des ânes ; revenons à notre chanson et à son titre : Il girotondo dell'aborto – LE CARROUSEL DE L’AVORTEMENT, qui est tout un programme, car il résume parfaitement la situation des femmes en Italie, un demi-siècle après l’instauration légale du droit à l’avortement et de cette aide salutaire qu’est l’avortement médicalement assisté. C’était une loi sage qui tenait compte de la réalité – l’avortement est un soin comme un autre, qui soigne une blessure profonde infligée à la femme et dès lors, doit être traité comme tel et qui prenait la mesure de la détresse des femmes et de leur douleur et de leur véritable besoin d’aide. Cependant, pour d’absurdes considérations religieuses, pour d’irrationnelles et idiotes croyances, les religieux ont organisé le sabotage de cette loi de santé publique. Ils ont inventé une soi-disant objection de conscience qui dégagerait le médecin de son serment d’Hippocrate (le médecin n’est pas là pour juger, il est là pour soigner) et tous ceux qui l’assistent de leurs obligations morales, éthiques et professionnelles. Il y a là comme un déni du sens même de l’engagement médical.

Dis-moi, Marco Valdo M.I., si je comprends bien, il y a des médecins qui pour des conceptions extérieurs à leur métier (et qui n’ont rien à y faire), refusent de soigner des femmes et de surcroît en violant la lettre et l’esprit de la loi commune.

C’est bien ça, Lucien l’âne mon ami, et du coup, dans presque tout le système hospitalier en Italie, l’avortement légal ne peut être effectué faute de médecins ou d’équipes médicales et les femmes en sont réduites à chercher d’un hôpital à l’autre quelqu’un qui accepte d’appliquer la loi. Résultat : les plus fortunées se font avorter en privé ou s’en vont à l’étranger, en Belgique par exemple ; et celles qui n’ont pas les moyens se font avorter dans des conditions sanitaires dangereuses – certaines sont mutilées, d’autres en meurent et toutes sont porteuses de cette immense souffrance supplémentaire. Car, il est toujours bon de rappeler que personne au monde n’avorte par commodité ou plaisir.

Oh, dit Lucien Lane, j’ai honte pour l’espèce humaine, qui au nom d’on ne sait quelle entité impalpable, laisse ses femmes à l’abandon dans ces moments si angoissants, jusqu’à la mort parfois. Mais j’ai peut-être une solution à cette incurie permanente des médecins.

Ah, oui, laquelle ?, demande Marco Valdo M.I. ; quelle pourrait bien être une telle solution ?

Eh bien, dit Lucien l’âne, il s’agirait d’enseigner dès l’enfance à tous, outre une éducation sexuelle sérieuse, solidement documentée et agréablement exposée, la bonne manière de pratiquer sans danger majeur dans de bonnes conditions et sans l’intervention médicale un avortement, au-delà duquel le médecin ne pourra plus médicalement refuser de soigner la malade atteinte d’une fausse couche et n’aura plus la possibilité de recourir au faux-fuyant de l’objection de conscience. Pour les jeunes les plus démunis, ce serait une sorte de moyen ultime d’autodéfense contre le malheur. Pratiquement, ce serait juste une question d’éducation (et là, pas d’objection de conscience qui tienne) et compte tenu du savoir ainsi dispensé suffisamment tôt dans la jeunesse, on finirait peut-être même par ne plus devoir avoir recours à l’avortement aussi massivement qu’aujourd’hui.

J’aimerais comme toi, Lucien l’âne mon ami, pouvoir parier sur l’intelligence du cœur et la conscience de l’humanité et plus encore sur sa capacité à se débarrasser des entités nébuleuses qui veulent lui dicter sa façon de vivre, c’est à mon sens la seule voie vers vie apaisée.

Je te concède qu’on en est loin dit Lucien l’âne, mais ce n’est pas une raison pour se soumettre aux diktats préhistoriques ; c’est d’ailleurs un des sens de notre « Ne jamais se soumettre, car se soumettre ce serait cesser d’exister ». Alors, tissons plus encore le linceul de ce vieux monde croyant, crédule, mythomane, douloureux, injuste et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

LE CARROUSEL DE L’AVORTEMENT

Au fond, j’angoisse chaque jour,
Chaque fois que je fais l’amour.
En plus, si jamais je tombe enceinte,
Je devrai faire semblant d’être contente.

Et si je ne peux qu’avorter encore,
On me dit qu’il y aura une mort.
Et si je poursuis ma grossesse,
On me dit : « Regardez quelle panse ! ».
Et quand j’aurai enfin accouché,
L’enfant né sera ma responsabilité.

« Ton enfant est à toi », me dit le monde
Et avec lui, sans cesse, je fais la ronde.
Quand fatiguée, je m’effondre un moment,
Mon homme me dit : « Tu étais belle avant. »

envoyé par Marco Valdo M.I. - 31/10/2020 - 19:01


4/10/2020 - 22:53


Le donne polacche sono incazzate...

e allora: so' cazzi amari!

Sciopero delle donne






"È 'na guerra"

k - 26/10/2020 - 19:07



La Polonia in piazza contro il divieto di abortire

POLONIA
La Polonia in piazza contro il divieto di abortire
Andrea Pipino, giornalista di Internazionale
27 ottobre 2020




Una misura punitiva. Un modo per dire alle donne: voi non contate nulla, decidiamo noi al vostro posto. E alle famiglie intere, madri e padri: la vostra sofferenza non c’interessa. È difficile raccontare altrimenti la sentenza della corte costituzionale polacca che il 22 ottobre ha dichiarato che l’aborto è contrario alla costituzione anche nei casi di gravi malformazioni del feto, rendendo ancora più restrittiva una legge tra le più severe d’Europa. Di fatto è stata cancellata qualsiasi possibilità di interrompere la gravidanza legalmente.

L’anno scorso in Polonia sono stati effettuati 1.110 aborti legali. Quelli dovuti a malformazioni, malattie letali e alterazioni genetiche del feto erano 1.074. Tra questi, non più di un terzo riguardava la sindrome di Down, a dimostrazione che l’argomento spesso avanzato dai pro-life – secondo cui gli aborti per problemi al feto hanno come oggetto essenzialmente questo tipo di trisomia e non sono altro che uno strumento di eugenetica – non sta in piedi.

D’ora in poi, in Polonia le donne potranno ricorrere all’interruzione di gravidanza esclusivamente in caso di rischio per la propria vita e se la gravidanza è frutto di un atto criminale, come stupro o incesto. Il 2 per cento degli aborti praticati nel paese. Che a loro volta, secondo le stime di diverse associazioni e ong che si occupano di maternità e pianificazione familiare, sono appena l’1 per cento delle 100mila e più interruzioni di gravidanza che ogni anno sono eseguite in Polonia. In modo clandestino, ovviamente. A queste cifre vanno aggiunte le migliaia di donne che vanno ad abortire all’estero.

Il governo ha raggiunto il suo obiettivo politico senza dover passare per il parlamento, dove l’opposizione sarebbe stata senz’altro molto dura.

La logica di questo provvedimento l’ha illustrata con brutale chiarezza Jarosław Kaczyński, il leader di Diritto e giustizia (Pis), il partito ultraconservatore e cattolico che governa la Polonia dal 2015, in un’intervista rilasciata nel 2016 all’agenzia di stampa Pap: “Ci batteremo per assicurare che anche le gravidanze più difficili, nelle quali il bambino è condannato a morte sicura o ha gravi malformazioni, termineranno con la nascita. Così il bambino potrà essere battezzato e sepolto con un nome”. La violenza di un parto imposto per legge, il dolore di dover veder nascere un figlio malato, che sarà seppellito poche settimane dopo, evidentemente non hanno nessun peso nel mondo immaginato dall’ex premier polacco.

Sotto il profilo politico, invece, il processo che ha portato al pronunciamento dei giudici costituzionali è più tortuoso. I primi progetti per rendere più restrittive le leggi sull’aborto sono stati presentati in parlamento nel 2016 e nel 2018. E in entrambi i casi il governo ha dovuto fare marcia indietro per le proteste organizzate dalle donne polacche. Ma le pressioni della chiesa cattolica polacca, sempre più ossessionata da tutto quello che riguarda la morale sessuale e la famiglia, non si sono fermate. E nel 2019 119 deputati, soprattutto del Pis, ma anche dell’estrema destra di Konfederacja e del gruppo centrista Psl-Kukiz’15, hanno sollevato la questione di legittimità costituzionale della legge che consentiva di abortire in caso di malformazioni del feto. E la corte costituzionale – il primo organo a cadere sotto il controllo del Pis, non senza polemiche e strascichi legali, dopo la vittoria alle elezioni del 2015 – gli ha dato ragione.

Il governo, insomma, ha raggiunto il suo obiettivo politico senza dover passare per il parlamento, dove l’opposizione sarebbe stata senz’altro molto dura: una dinamica che illustra perfettamente i rischi legati al disprezzo dello stato di diritto e del principio della separazione dei poteri che da anni è motivo di scontro tra i paesi nazionalisti e conservatori dell’Europa centrale, Polonia e Ungheria soprattutto, e l’Unione europea.

Dopo la sentenza gli antiabortisti hanno festeggiato. Ma poche ore più tardi decine di migliaia di donne polacche erano già in piazza a protestare, nonostante i divieti e le restrizioni per contenere la seconda ondata di contagi da covid-19. A Varsavia, a Poznan, a Breslavia, a Stettino, a Katowice, a Cracovia. “I fondamentalisti religiosi hanno appiccato l’incendio e poi sono corsi a nascondersi nelle tane dei topi come dei vigliacchi”, ha commentato la scrittrice Małgorzata Rejmer.

L’impressione è che stavolta Kaczyński e i suoi abbiano davvero tirato troppo la corda. L’elettorato di Pis non è infatti un blocco omogeneo di integralisti, e decisioni come quella sull’aborto, frutto di un fervore ideologico che non è condiviso dalla maggioranza dei polacchi, alieneranno al governo una larga fetta dei suoi sostenitori più moderati. La frattura nella società polacca, che è già preoccupante, si farà ancora più profonda, la società civile si organizzerà con rinnovata determinazione e la mobilitazione delle donne sarà tenace, condivisa e si svilupperà con forme e strumenti nuovi.

“Come in guerra, ci sosterremo a vicenda”, scrive Agata Passent su Polityka. “La figlia tornerà dalla madre. La ragazza andrà a vivere dall’amica. .(…) Quello che conta è la fiducia, il calore, la sicurezza, il tocco della mano di una donna. Le fantasie sadiche dei fanatici religiosi sui tormenti delle donne incinte non si avvereranno, perché le donne non si faranno tormentare. Daranno semplicemente vita a un mondo diverso per se stesse”. E alla fine, forse, i vescovi, Kaczyński, la presidente della corte costituzionale Julia Przyłębska, il premier Mateusz Morawiecki e gli estremisti di Konfederacja si accorgeranno che il paese che vogliono plasmare a proprio piacimento è più complesso e meno docile di quanto credono. E, soprattutto, che non è disposto a farsi dire come bisogna vivere.

k - 27/10/2020 - 18:49


@ Krzysiek Wrona

Non è per favore che potresti tradurre in polacco 'sta canzone?
Giencuiem!

L'Anonimo Toscano del XXI secolo - 27/10/2020 - 19:15


@ T-Anonimo

Si potrebbe fare, perché no, ma per quanto ne so, non ho nessun seguito nazionale su 'sto "canale".

A 'sto punto

mañana

ps

Non sostengo in nessun modo gli eventi circostanti, per essere chiari. Ma se ci si farebbe un referendum a tema qua in Polonia, come in Italia negli anni 70' (mi pare), voterei contro ogni divieto che impedisce l'aborto legale.

Dicit

k - 27/10/2020 - 19:25


@ Krzysiek Wrona

Il referendum sull'aborto legale in Italia (o meglio, per l'abolizione della legge 194, referendum promosso tra gli altri dal cosiddetto "Movimento per la Vita" e appoggiato ovviamente da : Chiesa cattolica, DC, neofascisti ecc.) si tenne nel maggio del 1980 e vide una schiacciante maggioranza di "no" (vale a dire di contrari all'abolizione). Ne ho anche un ricordo particolare: la vigilia del voto, quando i seggi erano già stati costuiti (cioe' al sabato), fui chiamato con l'ambulanza ad un seggio a Scandicci, dove un giovane carabiniere di guardia si era suicidato con un colpo di pistola alla tempia.

Quanto al "seguito nazionale" che tu possa avere o meno su questo "canale", è possibile che quel che dici sia vero, senz'altro. Ma, come sai, le vie della Grande Rete sono infinite.

Per il resto, devo dirti che la tua presa di posizione mi fa piacere; ma la avevo intuita, visti i contributi che hai spedito a questo "canale" relativi allo Strajk Kobiet nel tuo paese. Per il resto, naturalmente, quel che sostieni o non sostieni attiene esclusivamente alla tua coscienza, e la coscienza individuale è -almeno per il sottoscritto- assolutamente sacra, nonché plasmata da quel che si è vissuto.

Saluti cari.

L'Anonimo Toscano del XXI secolo - 27/10/2020 - 20:02


@ T-Anonimo

Si, infatti, è una questione di coscienza, come dici tu. E anche per questo non ho la minima intenzione di svelare i motivi delle mie azioni, o fare una confessione pubblica del mio vissuto, specialmente in questo caso. Il tuo è un ricordo, una testimonianza di tempi che furono, e ti ringrazio per averlo comunicato. Posso solamente dichiarare che personalmente sono contrario all'aborto, ma rischiando un'accusa di incongruenza, nello stesso tempo sono contrario alle leggi che lo vietano. Penso che sia un pensiero abbastanza comune e universale nel mondo d'oggi.

Vorrei finalmente fare notare che i ringraziamenti dovuti e sentiti andrebberò a Alberto Scotti, che ha proposto questa bellissima canzone, facente parte di un album altretanto bellissimo, nonché a Maria Monti e la sua bravura interpretativa.

Salutans

ps
si, domani lo faccio, senz'altro e con piacere ;-)

Krzysiek - 27/10/2020 - 20:40


pss

T'Anonimo come T-Ice, birichino :-D

k - 27/10/2020 - 20:48


Personalmente (e non sono uno che spende certe parole molto spesso) trovo nobile che una persona distingua categoricamente tra la propria coscienza individuale e i diritti della collettività. E' l'antitesi perfetta di ogni dittatura, totalitarismo, autoritarismo e, mi si permetta, anche di ogni chiesa e di ogni morale tribunalizia.

L'Anonimo Toscano del XXI secolo - 27/10/2020 - 21:29


Pare che il rosso e il nero vanno ultimamente molto di moda. Lo ha intuito già un certo Adolfo quasi un secolo fa...



Personalmente sono anche per tutti gli altri colori ;-)

k - 28/10/2020 - 02:23


Se ce l'ho con direttore del "Internazionale" è per questo editoriale, che a sua volta mi ha molto colpito come paragone, ma non dice la cosa più importante per i fatti della storia.

Dimenticata

C’erano una volta decine di migliaia di persone che scappavano da una guerra. Erano soprattutto donne e bambini. Il viaggio attraverso il Mediterraneo era pericoloso, ma non avevano scelta. Leggi


Non dice che, i profughi polacchi del 1942 non si sono trovati nell'Unione Sovietica perché aiutati dai Russi in vista della avvanzata del hitlerismo, ma perché sono stati deportati come gli elementi "potenzialmente sovversivi" in Siberia, in Kazachstan, in fondo della Russia. C'erano i miei famigliari fra di loro. Una coppia di insegnanti di provincia. Di Łasick, Pińsk.Se non ho mai avuto un zio da parte della mia madre, è perché è morto come il bimbo appena nato in uno di questi trasporti.

Non lo so se fosse una cattiva coscienza o semplice ingnoranza, ma da un direttore di una rivista prestigiosa su scala globale (o europea) aspetterei un'attenzione a cosa si scrive più acuta.

Dicit

Krzysiek Wrona - 29/10/2020 - 22:34


@ T-Anonimo

O forse tu ti spingerai una volta per tutte a fare qualche traduzione dall'italiano all'polacco...
Che ne dici?

Tanto, non è una canzone da piazza...

Ho altre cose per la testa.

Se no, lo farò, ma fra qualche mese...

forse

k - 29/10/2020 - 23:20


"Fuggivano tutti dall’occupazione nazista"

ecco la frase con cui non sono d'accordo

per niente

Krzysiek Wrona - 30/10/2020 - 03:14




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org