Lingua   

L’Abeille et l’Arc-en-Ciel

Marco Valdo M.I.
Lingua: Francese




L’auberge se nomme À l’Abeille.
L’aubergiste en entendant l’alouette
Sort, fait le coq qui s’éveille
Et salue d’un signe de tête.

L’hôte offre le repas : dinde et bière.
Il remet l’argent pour la guerre
Et avise Lamme et Till :
« Les espions du roi veillent en ville. »

À l’Arc-en-Ciel où sont les dames,
Lamme s’en va chercher sa femme.
Till dit : « Si tu veux rester sur terre,
N’oublie pas de te taire ! »

Till s’en va visiter la ville.
Une viole aguiche son oreille.
Dans une ruelle tranquille,
Un spectre blanc le surveille.

La silhouette opale joue et chante.
Elle va, elle vient, elle tente.
Till la rattrape et la belle mutine
L’entraîne chez Stevenine, sa baesine.

À l’Arc-en-Ciel, où règne Stevenine,
Lamme boit avec deux demoiselles
Au bras droit orné d’une rouelle
Qui atteste de leur état de coquines.

Lamme l’appelle et tout bas épelle :
« Ta donzelle, espionne ; espionne, la maquerelle.
Écoute bien, happe chair céans :
Deux dehors, quatre dedans ».

Arrive le patron de l’Abeille et sept coquins.
Au coq répond l’alouette printanière.
« Battons-nous », dit Till. Tout soudain,
Il roule avec Lamme à terre.

« Qui sont ces deux hurluberlus ? »
Demande le baes à la baesine.
« Ce sont des malotrus inconnus.
Aidez-moi calmer cette vermine ! »

« Qu’il ose seulement ! », dit Till moqueur.
Le baes serre Till contre son cœur
Et lui glisse : « Je suis votre sauveur.
Il faut fuir la ville sur l’heure ! »



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