Lingua   

Pane prezidente

Jaromír Nohavica
Lingua: Ceco


Jaromír Nohavica

Lista delle versioni e commenti


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(Marco Valdo M.I.)
Les lanternes libérales
(Marco Valdo M.I.)
Bulat Šalvovič Okudžava / Булат Шалвович Окуджава: Последний троллейбус, или Полночный троллейбус
(GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG)


[2006]
Testo e musica di Jaromír Nohavica
Dall'album pubblicato in Internet intitolato "Pražská pálená"
Il testo da qui

Nohavica, come Boris Vian nella sua celeberrima "Le Déserteur", si rivolge al presidente della repubblica per metterlo al corrente della sua condizione di cittadino.
Pane prezidente - ústavní činiteli
píšu Vám stížnost že moje děti na mě zapomněly
jde o syna Karla a mladší dceru Evu
rok už nenapsali rok už nepřijeli na návštěvu

Vy to pochopíte
vy totiž všechno víte
vy se poradíte vy to vyřešíte
vy mě zachráníte
pane prezidente
já žádám jen kousek štěstí
pro co jiného jsme přeci zvonili
klíčema na náměstí

Pane prezidente a ještě stěžuju si
že mi podražili pivo jogurty párky i trolejbusy
i poštovní známky i bločky na poznámky
i telecí plecko Řecko i Německo - prostě všecko

Vy to pochopíte
vy totiž všechno víte
vy se poradíte vy to vyřešíte
vy mě zachráníte
pane prezidente
já chci jen kousek štěstí
pro co jiného jsme přeci zvonili
klíčema na náměstí

Pane prezidente České republiky
oni mě propustili na hodinu z mý fabriky
celých třicet roků všecko bylo v cajku
teď přišli noví mladí a ti tu řádí jak na Klondiku

Vy to pochopíte
vy se mnou soucítíte
vy se poradíte vy to vyřešíte
vy mě zachráníte
pane prezidente
já chci jen kousek štěstí
pro co jiného jsme přeci zvonili
klíčema na náměstí

Pane prezidente - moje Anežka kdyby žila
ta by mě za ten dopis co tu teď píšu patrně přizabila
řekla by: Jaromíre chováš se jak malé děcko
víš co on má starostí s celú tu Evropu s vesmírem a vůbec všecko

Ale vy mě pochopíte
vy totiž všechno víte
vy se poradíte vy to vyřešíte
vy mě zachráníte
pane prezidente
já chci jen kousek štěstí
pro co jiného jsme přeci zvonili
klíčema na náměstí
pane prezidente

inviata da Krzysiek Wrona - 12/5/2014 - 18:25




Lingua: Italiano

Versione italiana di Linda Kohlerova
da Le pagine italiane di Nohavica
SIGNOR PRESIDENTE

Signor presidente, funzionario istituzionale
Vi scrivo per lamentarmi che i miei figli mi hanno dimenticato.
Si tratta di mio figlio Karel e della mia figlia più piccola, Eva:
È un anno che non scrivono e che non vengono a trovarmi

Lei mi comprenderà
Cioè, Lei sa tutto
Lei si consulterà, lei lo risolverà
Lei mi salverà.
Signor Presidente,
Io chiedo soltanto un po’ di felicità,
Per cosa altro abbiamo fatto suonare
le chiavi nella piazza. [1]

Signor Presidente, ancora mi lamento
Che mi hanno aumentato il prezzo della birra, dello yogurt,
dei wurstel e del filobus
e dei francobolli, dei taccuini
anche la spalla di vitello, la Grecia e la Germania [2]
in pratica tutto.

Lei mi comprenderà
Cioè, Lei sa tutto
Lei si consulterà, lei lo risolverà
Lei mi salverà.
Signor Presidente,
Io chiedo soltanto un po’ di felicità,
Per cosa altro abbiamo fatto suonare
le chiavi nella piazza.

Signor Presidente della Repubblica Ceca
Loro mi hanno licenziato in tronco dalla mia fabbrica
Per tutti e 30 anni è stato tutto a posto
E adesso sono arrivati nuovi giovani e loro si scatenano
come nel Klondike [3]

Lei mi comprenderà
Cioè, Lei sa tutto,
Lei si consulterà, lei lo risolverà
Lei mi salverà.
Signor Presidente,
Io chiedo soltanto un po’ di felicità,
Per cosa altro abbiamo fatto suonare
le chiavi nella piazza.

Signor Presidente,la mia Anežka, se fosse viva
mi ucciderebbe per questa lettera che sto scrivendo
Direbbe: Jaromir, ti comporti come un bambino
Sai quante preoccupazioni ha con tutta l’Europa,
con l’universo, insomma con tutto

Però Lei mi comprenderà
Cioè, Lei sa tutto,
Lei si consulterà, lei lo risolverà
Lei mi salverà.
Signor Presidente,
Io chiedo soltanto un po’ di felicità,
Per cosa altro abbiamo fatto suonare
le chiavi nella piazza.

Signor Presidente...
NOTE

[1] Ci si riferisce alle manifestazioni popolari, durante la rivoluzione di velluto, quando ci si riuniva in piazza e si ascoltavano i discorsi di Vaclav Havel e di altre personalità, a favore della caduta del comunismo e la conquista della libertà. Non avendo le campane, si usavano le chiavi di casa per suonare a morto la fine dell'occupazione comunista.

[2] Si intende che anche viaggiare in Grecia ed in Germania, è aumentato

[3] Il Klondike è una zona del Canada, celebre per la cosiddetta "corsa dell'oro" della fine del XIX secolo.

13/5/2014 - 14:02




Lingua: Francese

Version française – MONSIEUR LE PRÉSIDENT – Marco Valdo M.I. – 2014
d'après la version italienne de Linda Kohlerova
d'une chanson tchèque – Pane prezidente – Jaromír Nohavica – 2006

Voici donc une chanson tchèque..., dit Lucien l'âne en riant de plaisir. Moi, j'aime les chansons tchèques... une chanson du pays de Chveik, le terroriste malgré lui (La chanson de Chveik le soldat) et d'Adam Juracek, autre grand perturbateur... Le pays aussi de leurs auteurs Jaroslav Hasek et Pavel Kohout... Ce doit être drôle, cette chanson ou en tous cas, assez ironique, j'imagine...

Oui, mon ami Lucien l'âne, une chanson tchèque drôle et de surcroît, à portée universelle. En somme, comme les héros auxquels tu viens de faire allusion. Au passage, tu remarqueras que la chanson commence très exactement comme Le Déserteur de Boris Vian, chanson qui inaugura ce site des Chansons contre la Guerre.

De toute façon, c'est une bonne idée d'écrire au Président, car – en général – les présidents ou tous les chefs d'État, quel que soit leur titre, sont évidemment les premiers responsables de toutes les misères qui accablent les populations. Ils sont les premiers collaborateurs du système...

En effet, Lucien l'âne mon ami, tu ne crois pas si bien dire. D'une part, rien ne les oblige à jouer ce rôle, ni même à le jouer comme ça... Donc, pour ce qui est de la chanson... Elle parle de la guerre et de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour les asservir, pour étendre toujours leur domination, pour multiplier leurs bénéfices, pour accroître leurs profits, pour assurer leurs richesses, blinder leurs propriétés et bétonner leurs privilèges... Elle parle de la guerre qui se déroule actuellement en Tchécoslovaquie, laquelle se scinda, il y a quelques temps déjà... Une guerre au cœur de l'Europe, une guerre de l'Europe contre ses populations: la guerre sociale menée au nom de l'économie contre les gens. Et si j'ai souvent, et toi aussi, lancé le cri : « Regardez ce qu'ils font aux Grecs, ils vont vous le faire aussi... », cette chanson montre que les Tchèques ( et dans doute, bien d'autres) subissent pareil traitement. Les lanternes libérales brûlent aussi les Tchèques.

Oui, je me souviens bien de cette chanson, dit Lucien l'âne en riant. On y disait notamment :

« Monsieur prend sa vessie libérale
pour une lanterne démocratique.
Et alors ? Et alors ?
Et alors, et alors ?
Il se brûle !!! » 


Enfin, voyons celle-ci et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde malade du libéralisme, de la concurrence, des économistes, avide, cupide et cacochyme.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

MONSIEUR LE PRÉSIDENT

Monsieur le Président, garant de la Constitution
Je vous FAIS UNE LETTRE pour demander votre intercession
Karel, mon grand fils et ma petite Eva :
Depuis un an ne viennent pas me voir et ne m'écrivent pas.

Vous me comprendrez
Vous qui savez tant
Vous m’écouterez, vous interviendrez
Vous me sauverez
Monsieur le Président,
Je demande un peu de bonheur, seulement
Pour quoi d'autre d'ailleurs, avons-nous fait sonner
Sur la place Venceslas, tant de clés.

Monsieur le Président, je me plains
La bière, le yogourt, le champagne
Les saucisses, le trolley, le pain
Les timbres, les cahiers
Le veau, la Grèce, l'Allemagne
Pratiquement tout n'arrête pas d'augmenter.

Vous me comprendrez
Vous qui savez tant
Vous m’écouterez, vous interviendrez
Vous me sauverez
Monsieur le Président,
Je demande un peu de bonheur, seulement
Pour quoi d'autre d'ailleurs, avons-nous fait sonner
Sur la place Venceslas, tant de clés.

Monsieur le Président de la République Tchèque
On m'a brutalement viré de la fabrique
Pendant 30 ans, pourtant, tout allait bien
Et maintenant sont arrivés de jeunes crétins
Qui s'agitent comme des pantins

Vous me comprendrez
Vous qui savez tant
Vous m’écouterez, vous interviendrez
Vous me sauverez
Monsieur le Président,
Je demande un peu de bonheur, seulement
Pour quoi d'autre d'ailleurs, avons-nous fait sonner
Sur la place Venceslas, tant de clés.

Monsieur le Président, mon Anežka, de son vivant
M’aurait tué pour cette lettre
Elle aurait dit : Jaromir, tu n'es qu'un enfant
Il est tellement occupé notre président
Avec toute l'Europe, avec le monde, avec tout ce bataclan.

Vous me comprendrez
Vous qui savez tant
Vous m’écouterez, vous interviendrez
Vous me sauverez
Monsieur le Président,
Je demande un peu de bonheur, seulement
Pour quoi d'autre d'ailleurs, avons-nous fait sonner
Sur la place Venceslas, tant de clés.

Monsieur le Président,

inviata da Marco Valdo M.I. - 14/5/2014 - 22:10




Lingua: Polacco

Versione polacca di Krzysztof Daukszewicz
Il testo



La canzone quando è nata, era dedicata a Lech Kaczyński, il presidente polacco, morto dopo nell'incidente aereo a Smoleńsk.
PANIE PREZYDENCIE

Panie Prezydencie,
Tak chciałbym Panu wierzyć,
Że i na życiu naszych chłopców w obcych krajach
Panu też zależy,
Więc ich wycofaj z wojen,
Niech wrócą tu chłopaki,
W afgańskich górach rosną maki,
Lecz to są nie te maki.

Panie Prezydencie,
Niech Pan mnie raz wysłucha,
Niech Pan nas weźmie serio i nie dąsa ciągle,
Daj się Pan udobruchać.
Panie Prezydencie
I nie będzie końca świata,
Gdy podasz rękę z takim słowem,
Jak zwracasz się do brata.

Panie Prezydencie,
Tak chciałbym tutaj zostać
I mimo lat za sobą, temu życiu
jeszcze chwilę sprostać,
Nie lękać się o jutro,
Zgubić codzienną chandrę,
Nie mam już sił, żeby Irlandię
Pokochać, jak Irlandię.

Panie Prezydencie,
Niech Pan mnie raz wysłucha,
Niech Pan nas weźmie serio i nie dąsa ciągle,
Daj się Pan udobruchać.
Panie Prezydencie
I nie będzie końca świata,
Gdy podasz rękę z takim słowem,
Jak zwracasz się do brata.

Panie Prezydencie
I proszę w obcych progach
Przyjaciół trzeba szukać,
A nie widzieć w każdym wroga
I poproś swych ministrów,
Niech mówią ciut spokojniej,
Ja nie chcę wiedzieć, że Pan w kraju
Jest z rządem też na wojnie.

Panie Prezydencie,
Niech Pan mnie raz wysłucha,
Niech Pan nas weźmie serio i nie dąsa ciągle,
Daj się Pan udobruchać.
Panie Prezydencie
I nie będzie końca świata,
Gdy podasz rękę z takim słowem,
Jak zwracasz się do brata.

Panie Prezydencie,
Małgosia, gdyby żyła,
To za ten list, co napisałem teraz
Pewnie by mnie zabiła,
Albo mi rzekła: "Krzysiu,
Tu szkoda twego pióra,
Stąpaj po ziemi, a nie lataj po niej,
Bez przerwy z głową w chmurach".

Ale ja mam nadzieję,
Że Pan mnie raz wysłucha,
Niech Pan nas weźmie serio i nie dąsa ciągle,
Daj się Pan udobruchać.
Panie Prezydencie...

inviata da Krzysiek Wrona - 12/5/2014 - 18:50




Lingua: Italiano

Versione italiana filologica di Krzysiek Wrona della vesione polacca di Krzysztof Daukszewicz

Ho deciso di proporre la canzone di Nohavica più che l'altro per il suo impatto "antigueresco" presente nella versione polacca, che per quanto satirica, è molto più esplicità.
SIGNOR PRESIDENTE

Signor Presidente,
Vorrei credere fortemente
Che alla vita dei nostri ragazzi nei paesi stranieri lontani
Lei ci tiene pure.
Allora, ritirali dalle guerre,
Che tornino qui giovani,
Nelle montagne afghane crescono i papaveri,
Questi sono, però, altri papaveri. (1)

Signor Presidente,
Mi ascolti almeno una volta,
Ci prenda sul serio e non tenga il broncio a tutti continuamente,
Si lasci abbonire.
Signor Presidente,
E poi, mica succederà il finimondo,
Se porgi la mano con la stessa parola
Con la quale ti rivolgi al fratello. (2)

Signor Presidente,
Vorrei, così tanto, rimanere qui,
E nonostante gli anni, questa vita
Poter affrontarla per un altro po’.
Non avere la paura per il domani,
Seminare la quotidiana tetra apatia,
Mi mancano le forze oramai, per amare
L’Irlanda, come fosse l’Irlanda. (3)

Signor Presidente,
Mi ascolti almeno una volta,
Ci prenda sul serio e non tenga il broncio a tutti continuamente,
Si lasci abbonire.
Signor Presidente,
E poi, mica succederà il finimondo,
Se porgi la mano con la stessa parola
Con la quale ti rivolgi al fratello.

Signor Presidente,
E, La prego, cerchi nei suoi viaggi stranieri
Gli amici, di questi ce l’abbiamo bisogno,
E smetta di vedere i nemici dappertutto.
E chieda ai suoi ministri
Di parlare con più calma,
Perché io non voglio venire a sapere, che nel paese nostro
Con il governo stia anche in guerra.

Signor Presidente,
Mi ascolti almeno una volta,
Ci prenda sul serio e non tenga il broncio a tutti continuamente,
Si lasci abbonire.
Signor Presidente,
E poi, mica succederà il finimondo,
Se porgi la mano con la stessa parola
Con la quale ti rivolgi al fratello.

Signor Presidente,
Małgosia, se fosse viva
Mi ucciderebbe di sicuro
Per questa lettera che ho proprio scritto.
Oppure mi direbbe: “Krzyś,
Stai sprecando la tua penna,
Cammina con i piedi per terra, invece di volare
Sempre con la testa fra le nuvole”.

Ma io non perdo la speranza,
Che Lei mi ascolterà per una volta sola,
Ci prenda sul serio e non tenga il broncio a tutti continuamente,
Si lasci abbonire.
Signor Presidente...
NOTE:

(1) Questi due versi alludono ad una canzone polacca "Czerwone maki na Monte Cassino" ("I papaveri rossi a Monte Cassino") e nello stesso tempo alla nota ingenuità di Lech Kaczyński, presidente polacco scomparso, che durante un’intervista si è fatto sfugire un’osservazione dalla quale si evinceva la sua idea sul consumo della marijuana, come una droga che viene iniettata.

(2) Altri due versi sono l’allusione ai rapporti praticamente familiari, se non di più visto che erano due gemelli, fra il presidente d’allora e il suo fratello Jarosław Kaczyński, il primo ministro all’epoca. Quest’ultimo continua a coprire il posto di leader di uno dei due partiti maggioritari in Polonia, cioé PIS, Prawo i Sprawiedliwość (Legge e Giustizia).

(3) Invece i versi che parlano d’Irlanda si riferiscono al fenomeno della massiccia immigrazione verso quel paese ai tempi quando fu scritta la canzone. Fa anche il verso ad una canzone pop intitolata “Kocham Cie jak Irlandię” (Ti amo come fossi l’Irlanda) dei Kobranocka, un gruppo rock polacco, molto in voga in questo periodo.

inviata da Krzysiek Wrona - 15/5/2014 - 00:09




Lingua: Polacco

Versione polacca di Adam Mortas
Dal sito http://www.kaj.pl/am/teksty.htm
Panie prezydencie
przeze mnie wybrany
Chciałem Wam napisać
że moje dzieci o mnie zapomniały
Mówię o Karolu
i córce mej Emilii
Rok już nie dzwonili rok nie napisali
rok nie odwiedzili

Wy to zrozumiecie
Wy przecież wszystko wiecie
jakoś poradzicie wy to naprawicie
Wy mnie ochronicie
Panie prezydencie
Chcę szczęścia odrobinę
Pan mi to obiecał w radiu i na wiecach
A ja uwierzyłem

Panie prezydencie
chociaż portfel pusty
to mi podrożyli piwo jogurty
parkingi trolejbusy
i pocztowe znaczki
i zagraniczne paczki
i kiełbasę wiejską i chemię niemiecką
po prostu wszystko

Wy to zrozumiecie
Wy przecież wszystko wiecie
Jakoś zaradzicie wy to naprawicie
Wy mnie ochronicie
Panie prezydencie
Chcę szczęścia odrobinę
Pan mi to obiecał w radiu i na wiecach
A ja uwierzyłem

Panie prezydencie
mojej republiki
Chciałem wam napisać że dyrektor nowy
zwolnił mnie z fabryki
Lat dwadzieścia siedem
tam przepracowałem
Ale przyszli nowi młodzi piękni zdrowi
ja nie pasowałem

Ale wy to zrozumiecie
Wy przecież wszystko wiecie
Jakoś poradzicie wy to naprawicie
Wy mnie ochronicie
Panie prezydencie
Chcę szczęścia odrobinę
Pan mi to obiecał w radiu i na wiecach
A ja uwierzyłem

Panie prezydencie,
gdyby żona żyła
Za ten list co piszę ona by, tak myślę,
chyba mnie zabiła
Rzekłaby zaraz do mnie:
jesteś jak małe dziecko
On ma na kraj na głowie, wszechświat i Europę,
po prostu wszystko

Ale wy to zrozumiecie
Wy przecież wszystko wiecie
Jakoś zaradzicie wy to naprawicie
Wy mnie ochronicie
Panie prezydencie
Chcę szczęścia odrobinę
Pan mi to obiecał w radiu i na wiecach
A ja uwierzyłem

Panie prezydencie...

inviata da Krzysiek Wrona - 15/5/2014 - 08:08




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