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Camarade Chili

Francesca Solleville
Langue: français


Francesca Solleville

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(Francesca Solleville)


[1974]
Parole e musica di Jean-Max Brua
Orchestrazione e direzione musicale di Jean Musy.
Nell’album intitolato “Le visage de l’homme”

Le visage de l’hommeLe visage de l’homme


Il retro della copertina è una foto di David Burnett scattata durante i funerali di Pablo Neruda celebrati pochi giorni dopo il golpe militare in Cile…



Un’altra immagine (sempre di David Burnett) del funerale di Pablo Neruda, che fu di fatto la prima protesta di massa contro il regime di Pinochet.
Un’altra immagine (sempre di David Burnett) del funerale di Pablo Neruda, che fu di fatto la prima protesta di massa contro il regime di Pinochet.


Donne al funerale di Pablo Neruda, foto di Marcelo Montecino.
Donne al funerale di Pablo Neruda, foto di Marcelo Montecino.


Il fotografo ricorda che la folla, appena il feretro superò la porta del cimitero, cominciò ad intonare L’Internazionale a gola spiegata e a pugno chiuso, incurante dei soldati e degli agenti dei servizi che filmavano la scena… Chi fece l’orazione funebre con voce tonante fu lo scrittore Francisco Coloane (1910-2002)…
Camarades chantiers, camarades labours,
J'ai le cœur écrasé de misère et d'amour,
Et je cherche les mots de la douleur à dire.
Camarades marins, camarades mineurs,
Des larmes sur tes joues, camarade pudeur,
Et nous aurions la honte presque de le dire :
Ils ont osé tuer Salvador Allende !
Camarade soleil, camarade Chili,
Nous aurons des voix d'hommes et des ventres durcis.
Quand les radios complices installent le silence,
Mon frère vertical, camarade vivant,
Ils te veulent muet, ils te veulent couchant.
Les donneurs de leçon lessivent leurs consciences.
Ils ont osé toucher au peuple du Chili

Ils ont osé tirer camarade chanson,
Ils ont tué celui qui parlait bel et bon,
Leurs bottes ont le fumet des fauves d'occident.
Ils ont enfin tué camarade poète.
Ils ont le muffle court et le front de la bête.
Quand tu trembles de l'homme ils te cassent les dents.

Ils ont osé toucher à Pablo Neruda !

Les valets vont disant que le peuple s'est tu.
Camarade traqué, camarade têtu.
Les avions dans ton ciel et les chars dans tes rues.
Mais tu sais les mots clairs, camarade attentif,
les mots contre la houle, les vérités récifs,
Je sais que tu n'as pas devant eux les mains nues.
Ils ont osé toucher au peuple du soleil !
Ils ont osé toucher au peuple du soleil !

envoyé par Bernart Bartleby - 9/12/2013 - 15:15




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