Langue   

L'impôt sur les feignants

Gaston Montéhus
Langue: français


Gaston Montéhus


Que l'on impose les très grandes richesses,
Ceux qui possèdent des châteaux, des palais,
Ceux dont la vie n'est faite que d'allégresse,
Sans nul souci, ne travaillant jamais.

Que l'on impose les archimillionnaires,
Mais qu' désormais on laisse à l'ouvrier,
Intégralement l'argent de son salaire,
Pour qu'il n'y ait plus d' misère à son foyer,

Au lieu d'imposer l' travailleur,
Qui gagne le pain de ses enfants,
Imposez plutôt les noceurs,
Qui gaspillent tant d'argent.

Oh, oui ! La loi qu'il fallait faire,
J' vous l' dis, messieurs du Parlement,
C'est pas l'impôt sur les salaires,
Mais c'est l'impôt sur les feignants.

Vous qui voulez qu'on repeuple la France,
N'écrasez pas par de nouveaux impôts,
Le travailleur, car alors sa conscience,
Se révolterait contre tous ses bourreaux.

Ce que le père peut gagner à l'usine,
Ça, c'est sacré ! Messieurs, n'y touchez pas !
Oui, votre impôt, c'est l'impôt d' la famine,
Et cette loi, Marianne, fiche-la en bas.

Au lieu d'imposer l' travailleur,
Qui enrichit l' gouvernement,
Imposez plutôt les noceurs,
Et qu'ils paient pour les pauvres gens.

Oh, oui ! La loi qu'il fallait faire,
J' vous l' dis, messieurs du Parlement,
C'est pas l'impôt sur les salaires,
Mais c'est l'impôt sur les feignants.



Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org