Dans l’ombre des puissances, dont tant d’peuples subissent les nuisances
La permanence du colonialisme cause des souffrances.
Une goutte d’essence coûte toujours une goutte de sang.
Tant de masses désignées pour subir nos noirs desseins.
Il est temps que l’homme blanc dessoule. Calmez son zèle !
On le voit comme Icare en train de se brûler les ailes
Il a déjà brûlé les îles, volé le cuivre et le sel,
Sali la terre d’ébène, du ciel jusqu’au sol.
Visage pâle s’est cru pourvoyeur de progrès.
Il le revendique, puisqu’il l’a fait de bon gré,
Le fait encore… Prend l’Afrique pour laboratoire,
Croie guérir ses malheurs en propos incantatoires.
J’ai fait le deuil. J’ai vu dans le fond de l’œil
De mes pairs la raison de ces écueils :
Le racisme subsiste… Vous le savez déjà.
Ce n’est pas négligence, je suis pas dégagé
De ce putain de constat.
Je suis issu d’un pays des plus impliqués
Dans la souffrance des peuples africains
Dans le soutien aux bourreaux
J’peux pas l’oublier
De cette Histoire de France qui n’est pas dans les manuels
Ni les mémoires ni les consciences… On ne peut pas nier le phénomène.
Tant de témoignages me manquent pour appréhender le monde actuel
Puisque nos aïeux nous mentent dans les récits et les missels.
Faut enlever le masque ! Des frasques élyséennes aux massacres,
La faim est politique. L’imposture humanitaire le cache.
Recours au spectacle dans la cour des miracles.
Ce musée des horreurs mec, c’est l’Afrique qu’on fabrique.
Le peuple qu’on fractionne, des cultures qu’on falsifie
Pour que les trafiquants d’ethnisme s’adonnent au banditisme.
Marionnettes des puissances, suppôt de Françafrique,
Car c’est en face que l’on pille notre essence et notre fric.
Foutues paillettes qui retombent en poussière.
C’est d’être complice qui me fout en colère.
Un cri d’un silence inouï m’a sorti de ma léthargie,
Maintenant me hante, me répète que j’ai assez fui.
Maintenant, j’ai honte. Mais je remonte la pente.
Je fais les comptes. Plus que jamais les médias mentent
Et nous racontent ce qu’ils veulent et qu’on veut bien entendre.
Tout est fait, tout écrit pour qu’on puisse pas comprendre…
Je suis issu d’un pays des plus impliqués
Dans la souffrance des peuples africains
Dans le soutien aux bourreaux
J’peux pas l’oublier
Allons-y, parlons-en. Parlons un peu d’histoire.
Parlons du présent. Je t’invite de l’autre coté du miroir.
Pour cela, évite le 20 heures,
Toute la masse-média : deviens reporter.
Cherche ce qu’on ne te dit pas.
Ils parlent d’indépendance et de liberté
Mais l’économie tient le monde en captivité.
Ils parlent de paix, souvent aussi de démocratie,
Mais c’est par la guerre et l’illusion qu’ils garantissent leur suprématie.
Autant se le dire : la France n’a pas lâché son empire
Et dans ce monde, rares sont les pays libres.
Ta tête saute si tu parles trop.
« Virez-moi ce président qui ne collabore plus
Ou aidez les rebelles. Mais qu’on ne l’entende plus ! »
De l’autre coté du miroir, c’est chantages
Et luttes d’influence, pressions.
C’est dans tous leurs journaux qu’on vend leur désinformation.
Encore des noirs qui se tuent, comme d’habitude.
L’occident consterné, comme d’habitude…
Je suis issu d’un pays des plus impliqués
Dans la souffrance des peuples africains
Dans le soutien aux bourreaux
J’peux pas l’oublier…
La permanence du colonialisme cause des souffrances.
Une goutte d’essence coûte toujours une goutte de sang.
Tant de masses désignées pour subir nos noirs desseins.
Il est temps que l’homme blanc dessoule. Calmez son zèle !
On le voit comme Icare en train de se brûler les ailes
Il a déjà brûlé les îles, volé le cuivre et le sel,
Sali la terre d’ébène, du ciel jusqu’au sol.
Visage pâle s’est cru pourvoyeur de progrès.
Il le revendique, puisqu’il l’a fait de bon gré,
Le fait encore… Prend l’Afrique pour laboratoire,
Croie guérir ses malheurs en propos incantatoires.
J’ai fait le deuil. J’ai vu dans le fond de l’œil
De mes pairs la raison de ces écueils :
Le racisme subsiste… Vous le savez déjà.
Ce n’est pas négligence, je suis pas dégagé
De ce putain de constat.
Je suis issu d’un pays des plus impliqués
Dans la souffrance des peuples africains
Dans le soutien aux bourreaux
J’peux pas l’oublier
De cette Histoire de France qui n’est pas dans les manuels
Ni les mémoires ni les consciences… On ne peut pas nier le phénomène.
Tant de témoignages me manquent pour appréhender le monde actuel
Puisque nos aïeux nous mentent dans les récits et les missels.
Faut enlever le masque ! Des frasques élyséennes aux massacres,
La faim est politique. L’imposture humanitaire le cache.
Recours au spectacle dans la cour des miracles.
Ce musée des horreurs mec, c’est l’Afrique qu’on fabrique.
Le peuple qu’on fractionne, des cultures qu’on falsifie
Pour que les trafiquants d’ethnisme s’adonnent au banditisme.
Marionnettes des puissances, suppôt de Françafrique,
Car c’est en face que l’on pille notre essence et notre fric.
Foutues paillettes qui retombent en poussière.
C’est d’être complice qui me fout en colère.
Un cri d’un silence inouï m’a sorti de ma léthargie,
Maintenant me hante, me répète que j’ai assez fui.
Maintenant, j’ai honte. Mais je remonte la pente.
Je fais les comptes. Plus que jamais les médias mentent
Et nous racontent ce qu’ils veulent et qu’on veut bien entendre.
Tout est fait, tout écrit pour qu’on puisse pas comprendre…
Je suis issu d’un pays des plus impliqués
Dans la souffrance des peuples africains
Dans le soutien aux bourreaux
J’peux pas l’oublier
Allons-y, parlons-en. Parlons un peu d’histoire.
Parlons du présent. Je t’invite de l’autre coté du miroir.
Pour cela, évite le 20 heures,
Toute la masse-média : deviens reporter.
Cherche ce qu’on ne te dit pas.
Ils parlent d’indépendance et de liberté
Mais l’économie tient le monde en captivité.
Ils parlent de paix, souvent aussi de démocratie,
Mais c’est par la guerre et l’illusion qu’ils garantissent leur suprématie.
Autant se le dire : la France n’a pas lâché son empire
Et dans ce monde, rares sont les pays libres.
Ta tête saute si tu parles trop.
« Virez-moi ce président qui ne collabore plus
Ou aidez les rebelles. Mais qu’on ne l’entende plus ! »
De l’autre coté du miroir, c’est chantages
Et luttes d’influence, pressions.
C’est dans tous leurs journaux qu’on vend leur désinformation.
Encore des noirs qui se tuent, comme d’habitude.
L’occident consterné, comme d’habitude…
Je suis issu d’un pays des plus impliqués
Dans la souffrance des peuples africains
Dans le soutien aux bourreaux
J’peux pas l’oublier…
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