Amis, dessous la cendre
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
Voilà que d'autres bras tendus
S'en vont strier nos aubes claires
Voilà que de jeunes cerveaux
Refont le lit de la charogne...
Nous allons compter les pendus,
Au couchant d'une autre après-guerre...
Et vous saluerez des drapeaux,
En priant debout sans vergogne
Amis, dessous la cendre
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
La nouvelle chasse est ouverte
Cachons nos rires basanés...
Les mots s'effacent sous les poings
Et les chansons sous les discours.
Si vos lèvres sont entrouvertes,
Un ordre viendra les souder !
Des gamins lacheront les chiens
Sur les aveugles et sur les sourds...
Je crie pour me défendre:
« À moi, les étrangers !...
La vie est bonne à prendre
Et belle à partager.»
Si les massacres s'accumulent,
Votre mémoire s'atrophie...
Et la sinistre marée noire
Couvre à nouveau notre avenir.
Vous cherchez dans le crépuscule
L'espérance de la survie...
Les bruits de bottes de l'Histoire
N'éveillent pas vos souvenirs.
Amis, dessous la cendre
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
Je crie pour me défendre:
« À moi, les étrangers !...
La vie est bonne à prendre
Et belle à partager.»
Amis, dessous la cendre
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
Voilà que d'autres bras tendus
S'en vont strier nos aubes claires
Voilà que de jeunes cerveaux
Refont le lit de la charogne...
Nous allons compter les pendus,
Au couchant d'une autre après-guerre...
Et vous saluerez des drapeaux,
En priant debout sans vergogne
Amis, dessous la cendre
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
La nouvelle chasse est ouverte
Cachons nos rires basanés...
Les mots s'effacent sous les poings
Et les chansons sous les discours.
Si vos lèvres sont entrouvertes,
Un ordre viendra les souder !
Des gamins lacheront les chiens
Sur les aveugles et sur les sourds...
Je crie pour me défendre:
« À moi, les étrangers !...
La vie est bonne à prendre
Et belle à partager.»
Si les massacres s'accumulent,
Votre mémoire s'atrophie...
Et la sinistre marée noire
Couvre à nouveau notre avenir.
Vous cherchez dans le crépuscule
L'espérance de la survie...
Les bruits de bottes de l'Histoire
N'éveillent pas vos souvenirs.
Amis, dessous la cendre
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
Je crie pour me défendre:
« À moi, les étrangers !...
La vie est bonne à prendre
Et belle à partager.»
Amis, dessous la cendre
Le feu va tout brûler...
La nuit pourrait descendre
Dessus nos amitiés
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