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La Manic

Georges Dor
Lingua: Francese


Georges Dor

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La Manic
Chanson québécoise – La Manic – Georges Dor - 1966
Georges Dor – Georges Dor

Rends-toi compte, Lucien l'âne mon ami aux pieds de basalte, il m'a fallu aller jusqu'au Québec et traverser tout un océan en plein hiver, pour retrouver cette merveille. Sans doute, une des plus belles chansons du monde. Je te la chanterais bien, mais je n'ose pas, car la chanter ou rien que d'y penser commence à me mettre les larmes aux yeux, puis très vite, je me mets à sangloter. Je t'épargnerai çà... Rassure-toi !

Mais enfin, Marco Valdo M.I. mon ami, on a raison de pleurer quand la chanson est si belle et d'ailleurs, je pleurerai avec toi. On a des tripes ou on n'en a pas. Donc, mon ami, chante, chante tout ton soûl si le cœur t'en dis ! Mais, dis-moi, quelle est cette chanson et ce qu'elle vient faire ici dans ce site anti-guerrier ? Est-elle récente ou date-t-elle du Temps des Cerises ?

Commençons, en effet, par le commencement. Écrite en 1966, cette chanson s'intitule La Manic, elle est l'œuvre du Québécois Georges Dor et on a dit qu'elle est comme une fusion originale de la chanson d'amour et de la chanson de chantier... Donc, en première analyse, comme une chanson d'amour et de travail. Ce qu'elle est... Mais tu verras à l'écoute, on pourrait tout aussi bien – si l'on ne savait pas que la Manic n'est autre qu'un immense chantier du grand nord où s'en allaient pendant des mois et des années travailler et crever des ouvriers. C'est une autre forme de l'émigration, celle de Québécois à l'intérieur de leur grand pays. Si l'on ne savait pas cela, on pourrait la prendre pour une chanson de camp de travail ( ce qu'elle est), de camp de concentration, de bagne, de prison ou de tout lieu (casernes, asiles – manicomi...) d'enfermement.

Mais l'amour là-dedans..., dit Lucien l'âne au cœur gros et si tendre...

Oh, Lucien mon ami, tu sais bien l'amour est partout dans la vie et il surgit parfois là où on l'attend le moins... mais ici, c'est un de ces prisonniers du travail qui écrit à celle qu'il aime et dont l'éloignement forcé le sépare ... c'est véritablement poignant... Regarde, Lucien mon ami, le bel amour que voilà :

« Si t'as pas grand chose à me dire
Écris cent fois les mots «Je t'aime»
Ça fera le plus beau des poèmes
Je le lirai cent fois
Cent fois cent fois c'est pas beaucoup
Pour ceux qui s'aiment »


Si je comprends bien, dit l'âne Lucien avec un air de comptable pour cacher son émoi, cent fois cent fois, ça fait dix mille fois...

En effet, dix mille fois, c'est pas beaucoup pour ceux qui s'aiment... Et puis, quant à la première phrase : « Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic ... », ce pourrait être la devise de ceux qui sont victimes du travail obligatoire...C'est-à-dire à peu près tous ceux qui travaillent pour enrichir les autres...

En somme, dit Lucien l'âne, c'est un épisode d'amour enfermé dans un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent avec une dureté glacée contre les pauvres du monde entier...

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic
Tu m'écrirais bien plus souvent à la Manicouagan
Parfois je pense à toi si fort
Je récrée ton âme et ton corps
Je te regarde et m'émerveille
Je me prolonge en toi
Comme le fleuve dans la mer
Et la fleur dans l'abeille

Que deviennent quand j'suis pas là mon bel amour
Ton front doux comme fine soie et tes yeux de velours
Te tournes-tu vers la côte nord
Pour voir un peu pour voir encore
Ma main qui te fait signe d'attendre
Soir et matin je tends les bras
Je te rejoins où que tu sois
Et je te garde

Dis-moi c'qui s'passe à Trois-Rivières et à Québec
Là où la vie a tant à faire et tout c'qu'on fait avec
Dis-moi c'qui s'passe à Montréal
Dans les rues sales et transversales
Où tu es toujours la plus belle
Car la laideur ne t'atteint pas
Toi que j'aimerai jusqu'au trépas
Mon éternelle

Nous autres on fait les fanfarons à cœur de jour
Mais on est tous de bons larrons cloués à leurs amours
Y'en a qui jouent de la guitare
D'autres qui jouent d'l'accordéon
Pour passer l'temps quand y'est trop long
Mais moi je joue de mes amours
Et je danse en disant ton nom
Tellement je t'aime

Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic
Tu m'écrirais bien plus souvent à la Manicouagan
Si t'as pas grand chose à me dire
Écris cent fois les mots «Je t'aime»
Ça fera le plus beau des poèmes
Je le lirai cent fois
Cent fois cent fois c'est pas beaucoup
Pour ceux qui s'aiment

Si tu savais comme on s'ennuie
À la Manic
Tu m'écrirais bien plus souvent
À la Manicouagan

inviata da Marco Valdo M.I. - 17/12/2009 - 17:48


Je viens de lire ces commentaires.
Je les trouve minables.
Je suis un vieux réactionnaire et l’écoute
au premier degré de cette magnifique chanson
me suffit amplement.
Vous transformez un texte émouvant en
une espèce de diarrhée qui ne convainc
plus grand monde.
Surveillez votre estomac, l’ulcère vous guette...
Bonne journée.

Gérard TORDJMAN - 26/1/2021 - 13:19


Gérard Torchman
Tu aurais dû te faire poète. Diarrhée, estomac, ulcère... la prose du gastro-enterologue. L'ulcère ne te guette plus, il semble bien installé sous ton crâne où la matière semble être moins grise que fécale.
Bonne journée.

Jean-Pierre - 19/5/2023 - 23:06




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