Jules Jouy

Chansons contre la Guerre de Jules Jouy
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Jules JouyJules Jouy (1855-1896) fu un umile macellaio parigino (di Montmartre, divenuto poi pittore su porcellana. Messosi a scrivere degli articoli per alcuni giornali rivoluzionari, fu ammesso ben presto tra gli "Hydropathes" e divenne amico di poeti come Emile Goudeau, Charles Cros e Maurice Rollinat.
Frequentatatore del caffé-cabaret "Chat Noir" (lo stesso dove si esibiva a volte Aristide Bruant), divenne sempre più celebre per le sue canzoni ("realiste", satiriche, macabre e politiche). [RV]

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Louis Jules Jouy est un chansonnier montmartrois né à Paris le 27 avril 1855 et mort le 17 mars 1897.

Issu d'un milieu très modeste, Jules Jouy travaille comme garçon boucher après l'école primaire, tout en continuant à lire autant qu'il le peut et en commençant à composer des chansons. Marqué par la Commune de Paris, il part pour l'armée à vingt ans dans le service auxiliaire, en raison d'une malformation au bras droit.

A vingt-et-un ans, il commence à publier dans Le Tintamarre des chansons et des articles où percent déjà ses thèmes de prédilection : l'anticléricalisme, la république, l'injustice et le macabre, avec une véritable fascination pour la guillotine.

En septembre 1878, il participe à la fondation du Sans-culotte, journal républicain virulent qui milite pour l'amnistie des communards et combat le cléricalisme. Pendant quatre ans, pendant la crise boulangiste, il parvint à publier chaque jour dans la presse une chanson d'actualité. Sa facilité et sa rapidité le firent surnommer « la chanson faite homme ». En 1893, il publie plusieurs chansons violemment antisémites dans La Libre parole illustrée de Édouard Drumont.

Les efforts surhumains qu'il accomplit dans son combat contre le boulangisme achèvent de ruiner une santé déjà très altérée par l'abus du tabac et de l'absinthe. Il est interné dans un asile psychiatrique au mois de mai 1895 et meurt le 17 mars 1897.

Il écrivit des centaines de chansons de café-concert qui furent créées par les plus grandes vedettes de l'époque : Yvette Guilbert, Thérésa, Marguerite Dufay, Polin, Bonnaire, Marguerite Réjeane, Anna Judic, Félix Galipaux, Fragson, Paulus, Sulbac, Mévisto aîné, Kam-Hill, Coquelin cadet, Aristide Bruant, etc., et dans les principales salles parisiennes : L'Eldorado, La Scala, Le Pavillon de l'horloge, Le XIXè Siècle, Le Parisiana, La Gaîté, A Ba-Ta-Clan, Les Ambassadeurs, L'Européen, L'Eden-concert, L'Alcazar d'été.

Il fut également membre des Hydropathes, des Hirsutes, et fréquenta le cabaret du Chat noir et plusieurs autres. Sans doute servit-il également de « nègre » à des auteurs connus.

Jules Jouy était surtout connu pour être l’auteur de «La Veuve», chanson sur la peine de mort et la guillotine reprise par Damia en 1935.

Quelques chansons:

* Derrière l'omnibus, musique de Louis Raynal, créée par Paulus en 1883.
* La Veuve, texte dit par Mévisto en 1887, mis en musique par Pierre Larrieu en 1924, chanté par Damia.
* La terre, paroles et musique de Jules Jouy, créée par Thérésa en 1888.
* Marche Lorraine, paroles de Jules Jouy et Octave Pradels, musique de Louis Ganne, créée par Marius Richard en 1895.

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