Manicomi
Davide Van De SfroosVersion française – ASILES D'ALIÉNÉS – Marco Valdo M.I. – 2011... | |
Ricordo una vita con donne e bottiglie, ora ho un letto e tante pastiglie, finestre a sbarre, angeli stanchi ci volano intorno con i camici bianchi. Ho nella testa pellicole strane taglio i sogni come fette di salame, forse dormo, sono sveglio qui non posso fare di meglio. Manicomio andiamo a letto col demonio. Manicomio ormai siamo matti basta problemi. Manicomio chi vi ha detto che siamo tutti scemi. Teste rasate mille punture siamo gli occhi delle nostre paure non distinguiamo domani da ieri nelle urla dei nostri pensieri vengono a trovarci, non sanno più chi siamo vengono a trovarci, non li conosciamo vengono a trovarci , non sanno cosa dire Parlano strano e non possiamo capire rit. Siamo figli di un sole nascosto con la luna mai al suo posto uomini pianta, avanzi di guerra uomini foglia sdraiati in terra occhi persi senza colore occhi persi dall'odio e dall'amore nella mia testa c'è un grande via vai nella mia testa non entrerete mai! rit. | ASILES D'ALIÉNÉS Je me souviens d'une vie avec des bouteilles et des filles, À 'steur, j'ai un lit et plein de pastilles Des fenêtres à barreaux, des anges fatigués En chemises blanches qui volettent J'ai dans la tête des flocons étrangers Des rêves taillés en tranches de rosette Je dors, je veille peut-être Ici je n'ai rien de mieux à faire. Asile Nous allons au lit avec le diable Asile Finis les problèmes, désormais, nous sommes fous Asile Qui vous a dit que les idiots, c'est nous Mille piqûres têtes rasées Nous sommes les yeux de nos peurs Dans les hurlements de nos pensées Nous voyons demain et nos anciennes heures Ils ne savent plus qui nous sommes et ils viennent nous voir, Nous ne les connaissons pas et ils viennent nous voir, Ils ne savent pas quoi dire et ils viennent nous voir, Nous ne comprenons pas leurs propos bizarres. Asile Nous allons au lit avec le diable Asile Finis les problèmes, désormais, nous sommes fous Asile Qui vous a dit que les idiots, c'est nous Nous sommes les fils d'un soleil froid Avec une lune jamais où elle doit Des hommes-plantes, en avance d'une guerre Des hommes-feuilles couchés à terre Des yeux perdus sans couleur Des yeux perdus par l'amour et la terreur Il y a un grand tohu-bohu dans ma tête, Vous n'entrerez jamais dans ma tête. Asile Nous allons au lit avec le diable Asile Finis les problèmes, désormais, nous sommes fous Asile Qui vous a dit que les idiots, c'est nous. |