Ballata per Salvador Puig
Marco ChiavistrelliOriginal | Version française – Ballade pour Savaldore Puig Antich – Marc... |
BALLATA PER SALVADOR PUIG Han matado Salvador stritolandolo pian piano ora è ferma la sua mano ma egli è ancora qui con noi Han matado Salvador ma è stato lui il più forte ha sfidato quei nazisti sorridendo sulla morte nella notte non ha pianto né lo fecero tremare e al mattino le sorelle lui cercò di consolare ma compagno Salvador a che cosa avrai pensato quando il ferro criminale lentamente ti ha stroncato Avrai visto in un momento solo la tua breve vita ed urlato la tua rabbia con la voce ormai sfinita Han ammazzato Salvador stritolandolo pian piano ora è ferma la sua mano ma egli è ancora qui tra noi Dalla cella oscura e buia non vedeva il cielo e il sole, poi li vide da un cortile poco prima di morire, la garrota insanguinata urla odio e vendetta, fiori rossi sulla tomba e già esplodono le bombe, Già i compagni nella notte a Bilbao ed a Madrid incuranti del terrore gridan viva Salvador Han matado Salvador stritolandolo pian piano ora è ferma la sua mano ma egli è ancora qui tra noi. | BALLADE POUR SALVADOR PUIG ANTICH Ils ont immolé Salvador en l'étranglant petit à petit. À présent, sa main est roide, mais lui est encore avec nous ici Ils ont immolé Salvador mais ce fut lui le plus fort, Il a défié ces nazis en souriant dans sa mort. La nuit, il n'a pas pleuré et elle ne le fit pas trembler et au matin ses sœurs cherchèrent à le consoler. Mais compagnon Salvador à quoi penseras-tu quand le fer criminel t'aura lentement étouffé ? Auras-tu revu en un moment ta vie brève et hurlé ta rage avec ta voix désormais exténuée ? Ils ont massacré Salvador en l'étranglant petit à petit. À présent, sa main est roide, mais lui est encore parmi nous ici. De la cellule obscure et sombre, il ne voyait pas le ciel ni le soleil, Puis, il les vit d'une courette peu avant de mourir. Le garrot ensanglanté hurle haine et vengeance. Des fleurs rouges sur sa tombe et déjà explosent les bombes. Déjà tes compagnons, dans la nuit à Bilbao et à Madrid, Insoucieux de la terreur, crient Vive Salvador ! Ils ont immolé Salvador en l'étranglant petit à petit. À présent, sa main est roide, mais lui est encore avec nous ici |