La Comunarda (Canzone in Si minore)
Marco RovelliVersion française de Riccardo Venturi | |
LA COMUNARDA Furia barricadera degli amori Il tempo en rouge et noir confonde voci e l'alba con la sera en bandolieres I canti comunardi scavano miniere erigono palazzi sui boulevard della collina E coi ragazzi in cima ad alzare un drappo nero sul passato espirato con Lecomte Si fermino all'ora gli orologi oggi inizia un tempo nuovo in questa festa e viva ciò che resta! Abracadabrantesque, scrive il poeta sul selciato in fiamme di Parigi in questa evidente primavera! Baciami Juliette se si fa sera resta Menilmontant resiste ai tuoni e ai lampi dei cannoni E le baionette come un muro su a Montmartre Juliette cantami ancora il canto comunard Il tuo nome è segnato a dito sul vetro forse è questo dio, e al mio soffio si schiude è un volto che ride, o un rigo di luce io rido al tuo riso che mi dice sì. Lo spettro si aggira per le piazze all'hotel de ville in fiamme appare agli orologi a saint Lazare La ghigliottina brucia sotto gli occhi di Voltaire mentre canta Louise Michel mai più carne all'uomo e schiavi ai re. Juliette tu sei la rosa come il pane libertà di maggio antica sposa floreale allez Juliette Versami da bere Côtes-du-Rhône di botte scura perché su queste mura si vive o si muore ma senza più paura Il tuo nome è segnato a dito sul vetro forse è questo dio, e al mio soffio si schiude è un volto che ride, o un rigo di luce io rido al tuo riso che mi dice sì. Ton nom est signé du doigt sur la vitre je vois ça c'est dieu, il s'éclot à mon souffle un visage qui rit, une lumière qui s'ouvre moi je ris à ton rire qui me dit oui. E tra i tamburi il soffio di mille respiri canti liberi e stendardi come un cielo suono dei liberi e rumore di corpi vivi tra i tamburi il soffio di mille respiri | LA COMMUNARDE CHANSON EN SI MINEUR Rage barricadera des amours le temps en rouge et noir confond les voix et l'aube avec le soir en bandolière les chants communards creusent des fosses bâtissent des palais sur les boulevards de la butte les gars levant au sommet un drapeau noir sur le passé expiré avec Lecomte que les horloges s'arrêtent à cet heure un nouveau temps commence à cette fête et vive ce qui reste! Abracadabrantesque, écrit le poète sur le pavé en flammes de Paris dans ce printemps si évident! Embrasse-moi Juliette s'il fait soir Menilmontant reste résiste aux tonnerres et aux éclairs des canons Les baïonnettes comme un mur là haut à Montmartre Michelle chante-moi encore le chant communard Ton nom est signé du doigt sur la vitre peut-être est-il comme Dieu, il s'éclot à mon souffle c'est un visage qui rit, une raie de lumière moi je ris à ton rire qui me dit oui. Le fantôme erre dans les place à l'Hôtel de Ville en flammes et apparaît aux horloges à Saint-Lazare La guillotine brûle sous les yeux de Voltaire pendant que Louise Michel chante jamais plus chair à l'homme, esclavage aux rois. Juliette tu es la rose et bien le pain liberté de mai ancienne mariée en fleurs allez Michelle verse-moi à boire du Côtes-du-Rhône d'un tonneau sombre parce qu'on vit ou on meurt sur cette muraille, mais sans avoir plus peur Ton nom est signé du doigt sur la vitre peut-être est-il comme Dieu, il s'éclot à mon souffle c'est un visage qui rit, une raie de lumière moi je ris à ton rire qui me dit oui. Et parmi les tambours la haleine de mille souffles des chants libres, des étendards comme un ciel le son des libres, l'amour des corps vivants parmi les tambours la haleine de mille souffles. |