Non ci credi
Giuliano GabrieleOriginale | Traduzione francese dal sito ufficiale |
NON CI CREDI | NON CI CREDI |
Vite nutrite dall’odio dell’uomo, La notte negli occhi di un cane che morde, L’orrore, la carne, il respiro del giorno, Conficcati alla gola di chi non ha niente, neanche il futuro. Quello che non manca è proprio la paura Mentre bevi il caffè o sei sotto la doccia, Quello che non manca è proprio la paura Mentre sei sul divano e crolla il grattacielo. Mangia, dormi, bevi, vivi, ama, sogna, non ci credi? A questa pace no no non ci credi, A questa pace no no non ci credi, Lento respira ancora, nulla mi consola, Lento respira ancora, seguimi ora! La paura dell’altro, La paura del buio, La paura del falso, che divide La paura del nulla, La paura in un gesto, La paura del pianto, che non trova fine La paura nel volto, La paura di uscire, La paura del mondo, che non puoi capire! Quello che non manca è proprio la paura Mentre fai la spesa o cammini per strada, Quello che non manca è proprio la paura Mentre guardi la tv e sparano alla gente. Mangia, dormi, bevi, vivi, ama, sogna, non ci credi? A questa pace no no non ci credi, A questa pace no no non ci credi, Lento respira ancora, nulla mi consola, Lento respira ancora, seguimi ora! Tutti che puntano il dito su tutti, Nell’affanno si affonda in un mare d’inganno, La vita che grida da oriente a occidente Arriva come un silenzio di sangue, E fa tremare la carne, fa tremare la terra | TU N’Y CROIS PAS Vies nourries par la haine de l’homme, La nuit dans les yeux d’un chien qui mord, L’horreur, la chair, le souffle du jour, Enfoncé dans la gorge de qui n’a rien, même pas l’avenir. Ce qui ne manque pas c’est la peur. Pendant que tu bois ton café ou pendant la douche, Ce qui ne manque pas c’est la peur Quand t’es sur le canapé et que le gratte-ciel s’effondre. Mange, dors, bois, vis, aime, rêve, tu n’y crois pas ? A cette paix non, tu n’y crois pas A cette paix non, tu n’y crois pas Lentement respire encore, rien ne me console, Lentement respire encore, suis-moi maintenant ! La peur de l’autre La peur du noir La peur du faux, qui sépare La peur du néant, La peur dans un geste, La peur dans le pleur, qui n’a pas de fin La peur sur le visage, La peur de sortir, La peur du monde, que tu ne peux pas comprendre ! Ce qui ne manque pas c’est la peur Pendant les courses ou si on marche dans la rue, Ce qui ne manque pas c’est la peur, En regardant la télé et on tire sur les gens. Mange, dors, bois, vis, aime, rêve, tu n’y crois pas ? A cette paix non, tu n’y crois pas A cette paix non, tu n’y crois pas Lentement respire encore, rien ne me console, Lent, respire encore, suis-moi maintenant ! Tous pointent le doigt sur tout le monde, Dans le souci on plonge dans une mer de tromperie, La vie qui crit, de l’orient à l’occident Ça arrive comme un silence de sang, Et ça fait trembler la chair, ça fait trembler la terre |