Tour de Babel
GlenmorOriginal | Versione italiana di Flavio Poltronieri |
TOUR DE BABEL Il était seul à vouloir la chaumière il était seul à vouloir y pleurer d'ombre et de boue il voulut la lumière de terre et d'ennui il voulut Dieu prier tudieu quand l'âme est solitude l'oeuvre se dore en noblesse et beauté ainsi au nom de la multitude la richesse grandit les marchands d'épées ils étaient trois à vouloir la montagne ils furent vingt à vouloir y monter au pied du mât que l'on nomme cocagne ils furent vingt à vouloir Dieu toucher ainsi l'ogre a convié son frère pour bâtir en ces lieux un palais de roi ainsi leur fallut se faire la guerre qui sera valet qui ne servira pas ? ils étaient cent au pied de la muraille cent et plus que l'orgueil avait habillés la tour n'avait point d'ombre et déjà la bataille rivait de pleurs et de sang la pierre et le mortier tudieu quand l'homme se fait science la quête est nouvelle et grand le renom ainsi au nom de la tolérance la richesse grandit les marchands de canons ils étaient mille à vouloir la chaumière ils étaient mille à vouloir y pleurer ils furent légions à partir en guerre pour reprendre à ceux-là la joie d'y demeurer | TORRE DI DABELE Era solo a volere la capanna Era solo a volervi piangere D'ombra e di fango volle la luce Di terra e di noia volle pregare Dio Perdinci! Quando l'anima è solitudine L'opera si indora in nobiltà e bellezza Così in nome della moltitudine La ricchezza nobilita i mercanti di spade Erano tre a volere la montagna Furono venti a volervi salire Ai piedi dell'albero che chiamano della cuccagna Furono venti a voler toccare Dio Così l'orco ha invitato suo fratello Per costruire in questi luoghi un palazzo da re Così ebbero bisogno di farsi la guerra Chi sarà valletto? Chi non servirà? Erano cento ai piedi della muraglia Cento e più che l'orgoglio aveva vestito La torre non aveva ombra e già la battaglia Inchiodava di pianti e di sangue la pietra e il mortaio Perdinci! Quando l'uomo si fa scienza La questua è nuova e grande la fama Così in nome della tolleranza La ricchezza nobilita i mercanti di cannoni Erano mille a volere la capanna Erano mille a volervi piangere Furono legione a partire in guerra Per riprendere a quelli la gioia di dimorarvi |