Un Canadien errant,
Banni de ses foyers,
Parcourait en pleurant
Des pays étrangers.
Un jour, triste et pensif,
Assis au bord des flots,
Au courant fugitif
Il adressa ces mots :
« Si tu vois mon pays,
Mon pays malheureux,
Va, dis à mes amis
Que je me souviens d'eux.
Ô jours si pleins d'appas
Vous êtes disparus,
Et ma patrie, hélas!
Je ne la verrai plus!
Plongé dans mes malheurs, [1]
Loin de mes chers parents,
Je passe dans les pleurs
D'infortunés moments.
Pour jamais séparé [2]
Des amis de mon cœur,
Hélas! Oui je mourrai,
Je mourrai de douleur!
Non, mais en expirant, [3]
Ô mon cher Canada !
Mon regard languissant
Vers toi se portera... »
Banni de ses foyers,
Parcourait en pleurant
Des pays étrangers.
Un jour, triste et pensif,
Assis au bord des flots,
Au courant fugitif
Il adressa ces mots :
« Si tu vois mon pays,
Mon pays malheureux,
Va, dis à mes amis
Que je me souviens d'eux.
Ô jours si pleins d'appas
Vous êtes disparus,
Et ma patrie, hélas!
Je ne la verrai plus!
Plongé dans mes malheurs, [1]
Loin de mes chers parents,
Je passe dans les pleurs
D'infortunés moments.
Pour jamais séparé [2]
Des amis de mon cœur,
Hélas! Oui je mourrai,
Je mourrai de douleur!
Non, mais en expirant, [3]
Ô mon cher Canada !
Mon regard languissant
Vers toi se portera... »
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[1] Ce couplet, et les deux autres qui suivent, ne sont pas généralement chantés dans les versions plus récentes (Leonard Cohen, Ian & Sylvia etc.)
[2] V.note 1
[3] V. note 1