Aux premiers soleils de mai, les vagues enchantent
Les mouettes qui agitent le ciel clair,
Le navire joue avec la mer,
La brise murmure et Till chante :
« Les cendres battent sur mon cœur.
Les bourreaux ont éteint le bonheur,
Ils ont allumé méfiance et délation
Et pourri les entrailles de la nation.
Frappez-les à mort, toujours !
Vive le Gueux ! Battez tambours !
Boulets de fonte ! Boulets de fer !
Les bourreaux vont en enfer !
La Brille, Verger de Liberté, est prise ;
Flessingue, clé de l’Escaut, est prise ;
Camp-Veere, nid des canons, est prise
Et demain, à nous, Hollande et Frise !
À roi parjure, peuple rebelle.
Pour nos droits, pour nos amours,
Pour nos enfants, pour nos belles,
Vive le Gueux ! Battez tambours !
Les Pays où vivait Princesse Liberté
Ont des allures de cimetières.
Les Pays où violes et fifres ont joué
Sont de silence et de mort, la nouvelle terre.
Les sublimes trognes, les faces heureuses
S’y ternissent en pâles visages résignés ;
Buveurs ivrognes et filles amoureuses
Y promènent leurs spectres désenchantés.
La terre gronde sous le pied meurtrier.
Abeilles, mes sœurs, en essaims, par milliers
Chassez les frelons d’Espagne hors d’ici !
Par mort, menez-les hors des Pays !
Boulets de fonte ! Boulets de fer !
Les bourreaux vont en enfer !
Frappez-les à mort, toujours !
Vive le Gueux ! Battez tambours ! »
Les mouettes qui agitent le ciel clair,
Le navire joue avec la mer,
La brise murmure et Till chante :
« Les cendres battent sur mon cœur.
Les bourreaux ont éteint le bonheur,
Ils ont allumé méfiance et délation
Et pourri les entrailles de la nation.
Frappez-les à mort, toujours !
Vive le Gueux ! Battez tambours !
Boulets de fonte ! Boulets de fer !
Les bourreaux vont en enfer !
La Brille, Verger de Liberté, est prise ;
Flessingue, clé de l’Escaut, est prise ;
Camp-Veere, nid des canons, est prise
Et demain, à nous, Hollande et Frise !
À roi parjure, peuple rebelle.
Pour nos droits, pour nos amours,
Pour nos enfants, pour nos belles,
Vive le Gueux ! Battez tambours !
Les Pays où vivait Princesse Liberté
Ont des allures de cimetières.
Les Pays où violes et fifres ont joué
Sont de silence et de mort, la nouvelle terre.
Les sublimes trognes, les faces heureuses
S’y ternissent en pâles visages résignés ;
Buveurs ivrognes et filles amoureuses
Y promènent leurs spectres désenchantés.
La terre gronde sous le pied meurtrier.
Abeilles, mes sœurs, en essaims, par milliers
Chassez les frelons d’Espagne hors d’ici !
Par mort, menez-les hors des Pays !
Boulets de fonte ! Boulets de fer !
Les bourreaux vont en enfer !
Frappez-les à mort, toujours !
Vive le Gueux ! Battez tambours ! »
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