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Neuf balles

Madeleine Riffaud
Lingua: Francese


Lista delle versioni e commenti


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[1944]
Versi di Madeleine Riffaud, che a 19 anni entrò nella Resistenza. Poi giornalista e corrispondente di guerra per L'Humanité da Algeria e Vietnam.
Nella raccolta “Cheval rouge: anthologie poétique, 1939-1972”, pubblicata nel 1973
Trovo la poesia nel disco di Marc Ogeret intitolato “Chante la résistance” (1990)

Madeleine Riffaud



Credo proprio che la poesia descriva l'esecuzione di un ufficiale nazista alla passerelle Solférino (oggi passerelle Léopold-Sédar-Senghor, a Parigi, sulla Senna) di cui fu artefice la Riffaud nel 1944. Fu poi arrestata, torturata, condannata a morte, ma riuscì a scappare durante un trasferimento e partecipò alla Liberazione di Parigi. Dopo la guerra divenne corrispondente dall'Algeria – dove scampò miracolosamente ad un attentato dell'OAS – e poi in Indocina, dove scriveva i suoi rapporti dal fronte della resistenza vietcong.
A Jean-Pierre M, 16 ans

Neuf balles dans mon chargeur
Pour venger tous mes frères

Ça fait mal de tuer
C’est la première fois

Sept balles dans mon chargeur
C’était si simple

L’homme qui tirait l’autre nuit
C’était moi

inviata da Bernart Bartleby - 23/6/2017 - 11:15




Lingua: Inglese

Traduzione inglese contribuita da tal hongha83 su questo forum in ligua vietnamita.
NINE BALLS

Last nine balls in my charger
to avenge all my brothers

That hurt to kill
It is the first time

Seven balls in my charger
It was so simple

The man who drew the other night
It was me

inviata da Bernart Bartleby - 27/6/2017 - 14:19




Lingua: Inglese

Traduzione inglese
Nine bullets in my charge
to avenge all my brothers

It hurts to kill
It is the first time

Seven bullets in my charge
It was so simple

The man who shot the other night
It was me

8/1/2020 - 21:28




Lingua: Vietnamita

Traduzione vietnamita dall'antologia “Đẹp hơn nước mắt - Thơ kháng chiến Pháp” (“Plus belle que les larmes – Poesia francese della Resistenza”), NXB Văn học, 1983.
Testo trovato qui
CHÍN VIÊN ĐẠN

Gửi Jăng Pie M (16 tuổi)

Chín viên đạn súng tôi
Rửa thù cho bè bạn

Giết người tôi đâu muốn
Lần đầu trong đời tôi

Bảy viên đạn súng tôi
Thật là giản dị

Người nổ súng đêm ấy
Là tôi

inviata da Bernart Bartleby - 27/6/2017 - 14:15


Per prevenire eventuali contestazioni, il contributore fa presente che questa NON è una Canzone Contro la Guerra, bensì la rivendicazione di un omicidio, seppur perpetrato in tempo di guerra.

Era il 23 luglio 1944, Parigi, in riva alla Senna.
La vittima: un sotto ufficiale tedesco, ucciso a bruciapelo con due colpi in testa.
L'assassino: una partigiana ventenne, Madeleine Riffaud, nome di battaglia "Rainer"
Il motivo: la vendetta per la strage nazista consumatasi un mese prima ad Oradour-sur-Glane, 642 civili trucidati per rappresaglia il 10 giugno 1944.

Bernart Bartleby - 23/6/2017 - 14:00


Petite histoire de l’Histoire de Bruxelles et de Wallonie - ceci est une histoire contre la guerre.
Guerre à la guerre ! y compris avec les armes.

Il y a dix ans, à Ans – près de Liège en Wallonie, j’ai rencontré veillant devant un cercueil, dans lequel gisait un résistant armé contre les occupants nazis, par ailleurs président du Musée de la Résistance, un homme bardé de décorations et tenant un drapeau national.
Le gisant était un ami et l’homme qui gardait le cercueil devait forcément être un ami aussi et il l’était. Je le ramenai à la gare et je lui demandai ce qui l’avait poussé à être porte-drapeau dans de telles circonstances.
« Oh, dit-il, je suis le porte-drapeau officiel de la Résistance, de l’association qui regroupe tous les anciens de la Résistance au nazisme. C’était notre président. De toute façon, des résistants de ce temps-là, il n’en reste plus beaucoup. Moi, je suis entré dans la Résizstance quand j’étais encore adolescent ; ils avaient tué des parents, des gens de ma famille torturés, fusillés, pendus à la corde, pendus à des crocs de boucherie.
À l’époque, je suis devenu un tueur – un pistolero. On me donnait un petit papier avec un nom, une adresse ; pas question de se poser des questions. Après, j’ai su exactement qui étaient ces traîtres et les renseignements étaient bons ; c’étaient de fidèles collaborateurs, des (pro-)nazis convaincus ou d’infectes crapules ou les deux.
À propos, dis-je, mon père est mort des supplices infligés par ces tortionnaires ; le traître était un certain Robert De Wael.
Oh, je le connais ; j’avais reçu pour lui, un petit papier. Rassurez-vous, il n’en est pas réchappé. On l’a attendu, moi et celui qui devait emporter l’arme après usage. Il est arrivé, j’ai tiré ; c’était fini. L’arme est partie avec son porteur.
Des années plus tard, nous allions en Espagne (c’était au temps de Franco) avec un petit papier ; du côté » français, avant les Pyrénées, un message est arrivé : opération annulée. Léon Degrelle, le fanatique partisan d’Hitler en Wallonie, fondateur de Rex et de la Légion Wallonie, en a ainsi réchappé.

Il ne m'a pas dit combien de balles. Une seule peut-être.

Cordial

Marco Valdo M.I.

Marco Valdo M.I. - 23/6/2017 - 15:53




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