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Wer hütet uns bei Tag und Nacht (Der Posten)

Alfred Schrapel
Language: German


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Related Songs

O bittre Zeit
(Eva Lippold)
Le Maître et Martha
(Marco Valdo M.I.)


[1933 o 34]
Sulla melodia della popolare ottocentesca “Das Wandern ist des Müllers Lust”.
Testo trovato su Volksliederarchiv
Canzone presente nel volume curato da Guido Fackler intitolato “Des Lagers Stimme - Musik im KZ - Alltag und Häftlingskultur in den Konzentrationslagern 1933-1936”, pubblicato nel 2000.
Nella raccolta in 3 CD “O bittre Zeit - Lagerlieder 1933-1945”.

Des Lagers Stimme
O bittre Zeit - Lagerlieder 1933-1945


Il castello di Colditz, in Sassonia, cominciò ad essere usato dopo l’avvento di Hitler al potere come prigione e campo di lavoro per gli oppositori al nazismo arrestati. Nel 1934 divenne sottocampo di di Sachsenburg. Nel 1939 divenne campo di prigionia per ufficiali nemici (Oflag IV-C).



Un testo d’umorismo amaro e sarcastico scritta nel lager di Colditz da un prigioniero antinazista, Alfred Schrapel, militante comunista, a cui oggi è intitolata una via a Dresda, internato nel campo di Colditz insieme ad altri antifascisti.
Wer hütet uns bei Tag und Nacht?
Wer ist´s, der unsern Schlaf bewacht?
Der Posten!
Er ist um uns bei jedem Schritt,
er geht selbst beim Spazieren mit,
ob mit Tritt oder ohne Tritt.
Der Posten!

Wer weckt uns früh aus süßem Traum?
Wer sorgt für Kamm und Seifenschaum?
Der Posten!
Dann eilt er mit zur Küchenfee,
sorgt sich um Butter, Brot, Kaffee
und unser sonstges Ach und Weh.
Der Posten!

Wer holt die Kranken ins Revier?
Bekämpft mit Uns den Schnaps, das Bier?
Der Posten!
Ob du Holz hackst, er ist dabei,
beim Kübeln, Zwiebeln, einerlei,
wer bleibt bei dir, bist dass du frei?
Der Posten!

Wer lässt dich rauchen für dein Geld?
Wer ist´s, der dir Parolen erzählt?
Der Posten!
Wer lehrt dich rechts um, links um, kehrt?
Wer lobt dich, wenn du dich bewährst?
Von wem wirst du stets gut belehrt?
Vom Posten!

Wer singt mit dir manch schönes Lied?
Wer ist besorgt, dass es nicht zieht?
Der Posten!
Nichts, nichts ist ihm für dich genug
er bleibt bei dir, auch beim Besuch
beim Jauchetragen, trotz Geruch!
Der Posten!

Wer nimmt dir weg vom Kopf das Brett?
Wer schickt dich abends in dein Bett?
Der Posten!
Wer wacht bei deinem Dutzendkahn?
Wer hört sich auch dein Schnarchen an?
Vermeidet, was Schlaf stören kann?
Der Posten!

Wer führt dich hin zum Kommissar,
wenn endlich die Entlassung war?
Der Posten!
Wem zeigst Paket und Brief du vor?
Wer führt dich schließlich bis vors Tor?
Es ist, singt´s alle laut im Chor:
Der Posten!

Contributed by Bernart Bartleby - 2014/2/12 - 13:17




Language: Italian

Traduzione italiana trovata su Lager e Deportazione, sito del Comune di Nova Milanese
LA SENTINELLA

Chi ci protegge giorno e notte?
Chi è che veglia sul nostro sonno?
La sentinella!
E’ intorno a noi ad ogni passo
viene perfino a spasso con noi
al passo e con o senza spasso.
La sentinella!

Chi ci sveglia presto dal dolce sonno?
Chi ci procura pettine e sapone?
La sentinella!
Poi si precipita dalla maga dei fornelli
e si preoccupa per burro, pane e caffè
e di eliminarci ogni problema.
La sentinella!

Chi porta i malati in infermeria?
Chi lotta con noi contro grappa e birra?
La sentinella!
Se spacchi la legna lui è con te,
se sei al bugliolo, se tagli cipolle, indifferentemente,
chi ti sta appresso finché sei libero?
La sentinella!

Chi ti lascia fumare con i tuoi soldi?
Chi è che ti racconta... parole d’ordine ?
La sentinella!
Chi ti insegna dest, sinistr e dietrofront?
Chi ti loda quando ti comporti bene?
Da chi vieni costantemente ben istruito?
Dalla sentinella!

Chi canta con te alcune belle canzoni?
Chi si preoccupa di eliminare correnti d’aria?
La sentinella!
Niente, niente è troppo per lui se riguarda te,
sta con te anche durante le visite,
quando svuoti la latrina, anche con la puzza!
La sentinella!

Chi ti toglie il salame dagli occhi?
Chi ti manda a letto quando è sera?
La sentinella!
Chi veglia accanto al tuo letto comune?
Chi ascolta perfino il tuo russare?
Evita ciò che può disturbare il sonno?
La sentinella!

Chi ti porta dal commissario
quand’è giunta finalmente l’ora del rilascio?
La sentinella!
A chi fai vedere pacchi e lettere?
Chi poi ti accompagna fin sul portone?
E’ - e cantatelo tutti forte in coro -
LA SENTINELLA!

Contributed by Bernart Bartleby - 2014/2/12 - 13:17




Language: French

Version française – LE GARDIEN – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson allemande – Wer hütet uns bei Tag und Nacht (Der Posten) – Alfred Schrappel – 1933

Sur la mélodie populaire du dix-huitième “Das Wandern ist des Müllers Lust”.
Texte tiré de Volksliederarchiv
Chanson présentée dans le volume édité par Guido Fackler intitulé“Des Lagers Stimme - Musik im KZ - Alltag und Häftlingskultur in den Konzentrationslagern 1933-1936”, pubblicato nel 2000.
Nella raccolta in 3 CD “O bittre Zeit - Lagerlieder 1933-1945”.
LE GARDIEN

Qui jour et nuit sur nous veille ?
Qui protège notre sommeil ?
Le gardien !
Il nous accompagne à chaque instant,
Avec enthousiasme en marchant,
Au pas ou nonchalant.
Le gardien !

Qui nous réveille tôt quand nous rêvons ?
Qui fournit le peigne et le savon ?
Le gardien !
Puis, se précipite chez la fée de la cuisine,
Nous chercher le café, le beurre et la tartine
Et pour nous, adoucit la routine.
Le gardien !

Qui conduit les malade à l'infirmerie ?
Qui avec nous affronte la bière et l'eau-de-vie ?
Le gardien !
Il est là quand on coupe du bois,
Les oignons, à l'évier, peu importe quoi,
Jusqu'à ce que tu sois libre, qui est auprès de toi ?
Le gardien !
Qui te fait fumer pour ton argent ?
Qui c'est qui t'écoute attentivement?
Le gardien !
Qui t'enseigne le demi-tour, à droite, à gauche ?
Qui, quand tu te comportes bien, fait ton éloge ?
Grâce à qui es-tu toujours à la page ?
Le gardien !

Qui chante de belles chansons avec toi ?
Qui est soucieux quand ça ne va pas ?
Le gardien !
Rien, rien n'est assez bien pour toi
À la visite, il reste près de toi,
À la corvée purin, malgré l'odeur, il est là !
Le gardien !

Qui te retire de la liste des punis?
Qui t'envoie le soir dans ton lit ?
Le gardien !
Qui veille sur ton cantonnement ?
Qui écoute tes ronflements ?
Qui t'assure un sommeil sans dérangement ?
Le gardien !

Qui te conduit chez le commissaire,
Pour qu'enfin on te libère ?
Le gardien !
Qui te remets tes lettres et tes colis?
Qui enfin à la sortie te conduit ?
C'est – tous en chœur et d'un seul cri :
Le gardien !

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2014/2/12 - 16:59


Un petit film sur le sujet...


http://www.dailymotion.com/video/xpjwt...


Cordial

Lucien Lane

Lucien Lane - 2014/2/12 - 17:15


Des nouvelles d’Alfred Schrappel

Comme je retravaillais cette chanson pour l’insérer dans les Histoires d’Allemagne, j’ai été gêné par le fait qu’il y avait une discordance énorme entre le texte de la chanson et son attribution à un « gardien inconnu » du K.Z. de Colditz, d’autant qu’en 1933, les camps improvisés pour y mettre les opposants au nazisme (anarchistes, socialistes, communistes…) étaient gardés par des S.A. ou des S.S., dont l’humour et l’autodérision n’étaient pas la principale vertu.

J’ai donc fait une nouvelle recherche, dont voici le résultat.

Une première remarque est que lorsque j’avais établi la version française de cette chanson, je m’étais contenté de traduire le commentaire italien. Ce fut sans doute une erreur ; à tout le moins, j’aurais dû le vérifier. Mieux vaut tard que jamais.
Donc, comme il était dit par le commentateur italien de la chanson qu’Alfred Schrapppel était un parfait inconnu qui n’avait pas laissé de trace et qu’une étude américaine avait validé cette idée que les gardiens du lager (KZ) de Colditz s’amusaient au détriment de leurs prisonniers… je m’étais rendu à l’idée que le commentateur des Canzoni contro la Guerra avait raison et qu’Alfred Schrappel était un gardien anonyme, auteur de la chanson – par désœuvrement ?, pendant ses gardes ?
Peut-être Alfred Schrappel est-il en effet un inconnu qui n’a pas laissé de trace, mais Alfred Schrapel lui est sans doute mieux connu. Il y a à Dresde une rue à son nom et il n’était pas « gardien du camp », mais un des internés politiques.

En fait, Alfred Schrapel était un enseignant, militant et élu communiste de Dresde emprisonné à Colditz lors de la venue au pouvoir des nazis, en même temps que 600 autres et il serait sans doute l’auteur de cette chanson :

Alfred Schrapel (* 1. Mai 1885 in Dresden; † 13. Februar 1945 ebenda) war ein Dresdner Arbeiterfunktionär, Kommunalpolitiker und Antifaschist.

Schrapel, Alfred - geb. 1. Mai 1885 in Dresden, Mitglied d. KPD Lehrer, er war schon vor dem 1. Weltkrieg als fortschrittlicher Lehrer bekann trat nach 1921 als Redner der KPD auf und vertrat die KPD im Dresdner Stadtparlament. Nach 1933 wurde er aus dem Schuldienst entlassen und von der Gestapo verhaftet. Man verurteilte ihn zu 1 1/2 Jahren und brachte ihn nach Colditz. Juli 1944 wurde er nochmals verhaftet. Am 14. Feb. 1945 ist er bei dem Bombenangriff auf Dresden ums Leben gekommen


Le KZ Colditz (situé pas loin de Dresde) fut ouvert en 1933 (et fermé en 1934) pour accueillir les prisonniers polititiques anti-nazis : socialistes, communistes, anarchistes.
Alfred Schrapel y fut interné comme militant communiste, ancien élu communal et fonctionnaire de Dresde. Une rue porte son nom à Dresde depuis 1946.
Arrêté, emprisonné en mars 1933, il fut relâché à la fin 1933, mais ne put plus exercer son métier d’enseignant. Il est mort en 1945 lors du bombardement de Dresde (13 février 1945).

On aurait sans doute dû y penser plus tôt, mais cette erreur d’orthographe dans le nom a égaré les recherches.

Rendons à Alfred Schrapel son nom exact et sa chanson.

En fait, la chanson était trop pleine humour acerbe pour être une chanson pour rire faite par un membre du personnel anzi et encore moins pour être chantée en chœur « comme forme d'acharnement et de torture et « de rééducation ».

C’était une chanson de résistance aux conditions d’emprisonnement, effectivement dures et brutales.

Que les mânes d’Alfred Schrapel nous pardonnent et prennent avec humour nos errements.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

Marco Valdo M.I. - 2016/8/19 - 23:43


Mi sa che l'introduzione va cambiata alla luce delle ricerche di Marco Valdo M.I.

Lorenzo - 2016/8/20 - 12:27


Grazie a Marco Valdo M.I. per la sua ricerca e per le precisazioni.
Rimuovete tranquillamente la mia introduzione sbagliata.

Segnalo che anche su Chants Protestants il pastore Yves Kéler ha offerto una sua traduzione della canzone e ha linkato la mia introduzione erronea: bisognerebbe segnalargli di modificarla, altrimenti finisce che l'errore si propaga nella Rete.

Saluti

Bernart Bartleby - 2016/8/20 - 13:39




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