Francis Cabrel

Canzoni contro la guerra di Francis Cabrel
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Francis Cabrel
Riporto la seguente biografia in francese di Sébastien Brumon per l'impossibilità di reperirne una in italiano:

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Le poète des chemins de traverse

Né à Agen, dans le Lot-et-Garonne, en novembre 1953, de parents d'origine italienne (du Frioul exactement), Francis grandit à Astaffort, où il vit encore aujourd'hui avec sa femme et ses enfants.

Il vit une enfance tranquille, au contact de la nature, et dans un environnement familial serein. Son père travaille dans une usine de gâteaux, sa mère dans une cafétéria. Avec son frère Philippe et sa soeur Martine, Francis pêche, joue aux boules et au basket, et profite pleinement de la vie.

Adolescent, il découvre un beau jour la guitare par le biais des Dylan, Neil Young et Cohen. C'est une révélation pour ce jeune homme timide. La musique l'épanouit et il se met à écrire ses propres chansons.

Premiers concerts

Alors qu'il travaille comme vendeur de chaussures (sa scolarité s'arrête au lycée, en première), il commence à tourner dans les bals avec son groupe Les Gaulois (anciennement Ray Franck and the Jazzmen).

A 21 ans, en 1974, il gagne le concours Sud Radio, présidé par les frères Seff, Daniel et Richard, avec son premier futur tube 'Petite Marie'. Cabrel signe alors chez CBS son premier contrat dont l'aboutissement est la sortie de son premier album en 1977: 'Les murs de poussière'. Ce premier album le lance et il se retrouve même sur la scène de l'Olympia en 1978, en première partie du chanteur Dave.

Le succès

Avec son deuxième album Les chemins de traverse et son titre phare 'Je l'aime à mourir', Cabrel obtient enfin le succès. Ses premiers disques sortent à un rythme régulier, fidèles au style acoustique, poétique et intimiste du chanteur d'Astaffort.

Même s'il devient une vedette, Francis reste un homme tranquille, continuant à vivre dans le Lot-et-Garonne, proche des siens (Aurélie, sa fille, naît en 1985), et sans concessions aux médias.

Il prouve cependant qu'il n'est pas un homme solitaire et renfermé en s'investissant dans de nombreuses oeuvres humanitaires, et cela dès 1985, avec sa chanson 'Il faudra leur dire', qui sert de support à un petit film sur la leucémie, puis des années plus tard, avec ses participations à Sol En Si, Les Enfoirés, Noël ensemble, Urgence, ...

Une oeuvre de plus en plus riche

Ses albums s'espacent, mais ils gagnent en qualité et en beauté. Pour preuve l'album Sarbacane, sorti en 1988, après presque trois ans de silence. C'est un énorme succès, notamment grâce aux titres Sarbacane et C'est écrit.

La tournée qui s'ensuit est internationale. De Paris à Québec, Cabrel se rapproche avec gentillesse et simplicité de son public.

En 1991, sa seconde fille Manon voit le jour. Le chanteur se consacre encore plus à sa famille et à son village (il est conseiller municipal d'Astaffort). Il crée ainsi en 1988 les Rencontres d'Astaffort, festival musical et culturel qui voit se réunir chaque année des milliers de passionnés de guitare (luthiers ou musiciens...).

Il produit aussi de jeunes talents comme Michel Françoise sur son label Cargo. Et ce n'est qu'en 1994 que sort Samedi soir sur la terre, un album dont le succès est encore plus grand que le précédent. Récompenses, télévisions, concerts, entrevues, ... Cabrel est en haut de l'affiche, et sans jamais céder à la pression médiatique.

La consécration

En 1997, Claude Gassian sort un ouvrage consacré au chanteur. Un magnifique ouvrage de photos, dessins et textes intitulé Hors saison. Au printemps 1999, l'album du même nom Hors-saison remporte un succès incroyable. L'Olympia et le Zénith l'accueillent. Internet aussi. Le site du chanteur se fait l'écho de son univers tendre et romantique.

Cabrel prouve encore une fois son talent de compositeur et d'interprète. Sans jamais perdre pied, il montre avec sagesse et tranquillité, l'exemple à suivre. Un homme d'une grandeur jamais démentie, sensible et honnête, empreint d'humanisme et de candeur.

Sébastien Brumont